Excellente nouvelle pour ces innombrables jeunes en quête d’apprentissage et de formation ! En effet, en raison de cette déperdition scolaire saignante, le ministère de la Formation professionnelle compte recourir à l’ouverture du secteur en créant des sections détachées pour venir particulièrement à la rescousse des jeunes pénalisés en l’occurrence ceux qui habitent les localités éloignées et ne disposant pas de moyens propres à même de leur permettre de s’acquitter des frais de transport. C’est précisément la situation à laquelle sont confrontées surtout les jeunes filles qui, en raison de ces traditions conservatrices en milieu rural, ne peuvent pas accéder à une formation qui nécessite des moyens pécuniaires et des déplacements jugés risqués par leurs familles. C’est donc en vue de résorber toutes ces contraintes, que les services de la formation professionnelle se proposent d’ouvrir des sections détachées dans différentes localités.Pour ce faire, dans une correspondance du wali de Tizi Ouzou adressée aux autorités locales, ces dernières ont été exhortées à recenser tous les locaux inutilisés tels les écoles désaffectées, les centres culturels inoccupés, les maisons de jeunes et les salles polyvalentes inemployées susceptibles d’abriter des sections détachées de la formation professionnelle.Cette option préconisée par la tutelle tombe donc à point nommé, en raison à la fois du manque flagrant des structures d’accueil ou de l’éloignement de celles-ci des lieux de résidence desdits jeunes, mais aussi pour le nombre grandissant de ces jeunes garçons et filles exclus du cursus scolaire au niveau des différents piliers de l’éducation.En somme, par cette perspective, les pouvoirs publics veulent prévenir contre la marginalisation de cette frange de la jeunesse, mais donner aussi une chance à cette même catégorie de rebondir et de s’insérer dans la société.
Idir Lounès
