La route de Taghzouit, qui dessert un nombre important de nouvelles constructions et beaucoup devillages à Mezzaia et qui va jusqu’à Amtik où elle rejoint le CW34, devient, au-delà du campus universitaire de Targa Ouzemour, littéralement impraticable.
En effet, les nids-de-poule qui jonchaient cette route très fréquentée sont, à longueur, devenus, faute d’interventions à temps des services concernés, de véritables cratères entre lesquels il est impossible de slalomer même pour les « virtuoses » du volant tant les trous sont nombreux et très rapprochés les uns les autres. Si les automobilistes de passage ont toujours le choix de rebrousser chemin, ceux qui habitent de ce côté n’ont d’autre alternative que de descendre jusqu’au fond des trous et de les remonter au risque d’y laisser les carters de leurs voitures. En attendant la réfection définitive de cette route, qui viendra peut-être un jour, les usagers s’interrogent s’il n’est pas possible aux services concernés de combler les trous avec de la terre ou du tout-venant et de les damer correctement pour permettre aux automobilistes de passer sans risques pour leurs voitures. A signaler que dans ce côté de la ville, que les autorités semblent avoir oublié il y a une école, de nombreuses constructions habitées et d’autres en cours de réalisations, des villages comme Ain Skhoun que les bus refusent parfois de desservir faute de route convenable, des commerces, une antenne communale, des mécaniciens, des tôliers et autres artisans qui, malheureusement, chôment à longueur d’année et qui ne tarderont pas, faute de clients qui rechignent à emprunter la route de Taghzouit, à fermer complètement leurs ateliers si les trous béants de la route ne sont pas colmatés dans les plus brefs délais.
B. Mouhoub