Les sept syndicalistes de l’entreprise des travaux routiers de Béjaïa ont mis un terme, avant-hier, peu après 17h, à leur grève de la faim après avoir reçu des assurances du ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, qui leur a promis de se pencher sur leur doléance, apprend-on auprès de l’un des grévistes. « Le ministre des Travaux publics, avec qui je me suis entretenu au téléphone, m’a clairement dit que notre problème sera réglé au plus tard le 1er mars prochain, lors de la visite de travail qu’il effectuera à Béjaïa », nous dit Abdelhak Messaad, secrétaire général de la section syndicale de l’ETR de Béjaïa. Les sept syndicalistes de l’ETR de Béjaïa demandent tout bonnement le départ de leur P-DG qu’ils accusent d’ « abus de pouvoir, de malversations et de dépassements répétés ». Se déclarant « satisfait » des assurances qu’il à reçues du ministre des Travaux publics, le secrétaire général de la section syndicale de l’ETR de Béjaïa précise aussi que le wali et le P/APW de Béjaïa ont œuvré pour le dénouement du conflit qui oppose la section syndicale au P-GD de l’entreprise. « Le wali et le P/APW sont venus à notre rencontre. C’est d’ailleurs le P/APW qui m’a mis en contact avec le ministre des Travaux publics », explique notre interlocuteur. Il est à rappeler, par ailleurs, que le bras de fer, à rebondissements, entre la section syndicale et le P-GG de l’ETR ne date pas d’hier. Entre septembre et décembre derniers, une commission d’inspection générale des finances, suite à sa saisie par la section syndicale, a établi un rapport accablant sur la gestion de l’entreprise. Dans ledit rapport, la section syndicale de l’ETR de Béjaïa accuse le P-DG de « malversation et de détournement de deniers publics ». Depuis maintenant un peu plus de deux ans, la section syndicale ne cesse de demander l’intervention de la SGP-TP Sintra d’Alger pour « mettre fin aux dérives du premier responsable de l’entreprise ». Ce sera peut-être la décision que prendrait Farouk Chiali prochainement.
F. A. B.