Le maire de Saharidj, élu sur la liste du RPR, a été suspendu de ses fonctions, jeudi dernier, par le wali de Bouira. Une suspension qui intervient suite à sa condamnation, à deux ans de prison ferme, en première instance au tribunal d’Aïn Bessem, à la fin du mois de janvier. Le même tribunal avait, pour rappel, prononcé des peines de prison allant de 03 mois à 02 ans de prison ferme accompagnées de lourdes amendes à l’encontre de huit autres personnes : proches collaborateurs du maire, des entrepreneurs et des fonctionnaires des services techniques chargé du suivi de projets en cour de réalisation. Un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre et sur lequel s’est focalisée l’opinion publique locale. Une affaire qui est restée pendante au niveau de la cour de Bouira, après un pourvoi en cassation et l’appel introduit par le procureur de la République près le tribunal d’Aïn Bessem. La nouvelle de la suspension du maire s’est répandue comme une traînée de poudre et a fait rappliquer plusieurs citoyens au siège de l’APC pour s’enquérir de la situation. Rappelons que le maire avait été poursuivi pour sa gestion du mandat précédant. Le retard mis par les autorités administratives pour l’application de l’article 43 du code communal dans ce cas de figure a fait réagir les élus siégeant à l’assemblée communale qui ont saisi le wali et le ministre de l’Intérieur par requête écrite dans laquelle ils demandent l’application de l’article en question en vue de mettre fin à la situation de blocage qui y prévaut, depuis le verdict du tribunal de Aïn Bessem.
Oulaid soualah