Des bénéficiaires dans l’expectative

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Ayant bénéficié de l’aide de l’Etat à l’habitat rural, près d’une dizaine de postulants ont vu leur joie se transformer en une amertume, suite à des erreurs administratives. En effet, ces citoyens ont reçu, en 2011, l’aval de la commission technique pour l’acquisition de l’aide à l’habitat rural et l’assemblée communale d’alors a approuvé le rapport de ladite commission. Comme le stipule la réglementation, leurs dossiers ont été transférés au fichier de la Caisse Nationale du Logement pour vérifier leur situation vis-à-vis de cet organisme. Ce dernier a rejeté leur demande en raison qu’ils ont déjà bénéficié de l’apport de l’Etat. Cependant, et comme ces postulants n’en ont rien obtenu, un recours a été introduit. Après une minutieuse vérification, il s’est avéré que ces bénéficiaires ouvrent droit à cette aide vu que le rejet de leur demande a été une erreur puisqu’il s’agissait d’un problème d’homonymie, et donc rétablis dans leur droit. Au moment où une autre liste devait être établie et permettre à ces postulants de voir leur situation réglée. Plusieurs mois se sont écoulés sans qu’aucune lueur d’espoir ne voie le jour pour cette frange qui ne sait à quel saint se vouer. Mais voilà au moment où ces postulants attendent leur insertion dans le prochain quota accordé aux communes, une décision datée du 19 juillet 2013 recommande à tous les demandeurs de renouveler leurs dossiers. Procédure que cette catégorie a accompli, mais avec la peur au ventre : leurs noms seront-ils inclus dans la prochaine liste que l’assemblée communale va établir ? Cette trouille qui s’empare d’eux se traduit par l’éventualité d’un rejet de leurs demandes par les responsables communaux puisque leurs dossiers ont été déjà traités au niveau de la CNL. Il semblerait que leurs noms aient été portés sur le fichier national comme étant bénéficiaires. C’est donc, seules des directives ou autres orientations pour porter leurs noms dans la future liste de bénéficiaires qui atténueront leurs souffrances.                                                          

   S. M.

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