Sept sélections africaines de volley-ball seront en course pour un ticket qualificatif à la Coupe du Monde féminine de la discipline (Italie, 23 septembre – 12 octobre 2014), à l’occasion du tournoi de la poule T, qui aura lieu à la salle Harcha Hacène du 23 février au 1er mars prochain. Le tournoi d’Alger regroupera, outre l’Algérie, six autres nations, à savoir l’Egypte, le Cameroun, le Botswana, la RD Congo, le Nigeria et le Ghana. L’Algérie, conduite par le nouveau sélectionneur l’Italien François Salvagni, sera aux côtés de l’Egypte, la sélection favorite au sacre final, mais qui devra, néanmoins, passer par la réalisation d’un « sans faute » durant les sept jours non-stop du tournoi. L’Algérie devrait avoir comme principal adversaire, l’Egypte qui reste une des meilleures sélections africaines et qui a, à son actif, deux qualifications à la phase finale de la Coupe du Monde en 1995 et 2003 (12e et dernière). La dernière confrontation entre l’Algérie et l’Egypte remonte aux Jeux sportifs arabes de Doha-2011, ponctuée par le sacre des Egyptiennes 3-1 lors de la finale. Les coéquipières de l’Egyptienne Nihal Jamal sont, depuis quatre jours, à Alger pour un stage d’adaptation et d’acclimatation. Un signe très significatif des intentions de l’équipe des « Pharaons ». Selon les observateurs, le dernier match du tournoi, prévu entre les deux équipes, sera « décisif » pour désigner le représentant de l’Afrique de la poule T, puisque l’autre qualifié du continent émanera du tournoi qui se joue à Nairobi et sera la Tunisie ou le Kenya. Si la majorité des spécialistes du volley-ball se focalisent sur le match Algérie-Egypte, d’autres estiment que d’autres sélections ne devraient pas être sous-estimées, à commencer par le Cameroun et le Nigeria qui seront les outsiders, et à un degré moindre, le Botswana. Des équipes qui pourront être les « trouble-fête » de la compétition.