Le chef-lieu se dégrade

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Le chef-lieu de la commune de Bordj Okhris, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya, est en proie à une dégradation continue.

L’Avenue du 1er novembre, l’une des principaux endroits de cette municipalité en est un exemple. Cette artère de la ville est livrée aux immondices et autres déchets en tout genre qui s’amoncellent tout au long de la route. Les décharges débordent d’immondices et les bacs à ordures sont toujours pleins à craquer. Selon certains citoyens croisés sur place, les services communaux chargés du ramassage d’ordures n’auraient pas effectué le moindre ramassage de déchets depuis le début de l’année. De plus, à proximité du siège de la mairie, qui se trouve au beau milieu de ce boulevard, une odeur nauséabonde se dégage des canalisations des eaux usées. Ces dernières sont dans un état des plus vétustes, laissant ainsi échapper des effluves infectes. Certaines ruelles de ce boulevard se sont transformées en un véritable repaire pour truands et autres bandits de petits chemins. En effet, au détour de la ruelle adjacente au bureau de poste de la ville, les agressions font rage. D’après Ahmed, commerçant de l’habillement pour femmes, les voyous dictent leur loi dans, “sans que cela n’émeuve personne. Récemment, une cliente a été agressée à la sortie de mon magasin. J’ai dû intervenir pour faire fuir les assaillants”. De leur côté les autorités locales crient à qui veut les entendre leur “impuissance” de faire face à cet état de fait. Un élu de l’APC a souligné que la commune « comme chacun le sait, est l’une des communes les plus déshéritées de la wilaya en matière d’aménagement urbain. Elle est également la plus exposée à la déliquescence ». Et d’enchaîner sur les « nombreuses demandes » introduites auprès des autorités de la wilaya, dans le but d’allouer une enveloppe budgétaire conséquente, nécessaire selon notre interlocuteur, au développement de la municipalité.

R. B.

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