Les services de l’APC de Bouira ne semblent pas maîtriser le sujet relatif à la réglementation des parkings. Après avoir partiellement réussi à règlementer cette activité en délivrant des badges et des autorisations aux jeunes qui y activent, ces mêmes services ont procédé à l’installation de plaques indiquant que tel endroit est un parking gardé. Jusque-là rien de bien anormal. Mais le hic, et il est de taille, réside dans le fait que ces plaques ne mentionnent nullement le prix de la place de stationnement. Cela pousse certains jeunes peu scrupuleux à « gonfler » le prix du stationnement. En effet, ces plaques, installées un peu partout à travers le chef-lieu de la wilaya, indiquent que le lieu en question est un parking gardé mais le prix de la place durant la journée ou bien un forfait mensuel n’est pas mentionné. Cette omission provoque l’ire des automobilistes qui trouvent cela « grotesque et ridicule ». « On fait tout un tintamarre, disant que les autorités veulent éradiquer les parkings sauvages, alors que dans les faits, rien n’a changé ! », souligne cet automobiliste outré croisé devant un parking situé au niveau du quartier de l’Ecotec. Un autre nous a clairement indiqué que « ces plaques ne servent à rien en l’état actuel, car aucun prix n’y est affiché ». Il est vrai que cette situation, pour le moins aberrant, donne des idées à certains gardiens qui n’hésitent pas escroquer les automobilistes. En effet, le prix fixé par l’APC est de 30 DA, mais cette tarification n’est pas connue de tous, surtout par les automobilistes venus des autres wilayas du pays. La scène qui suit reflète assez bien le cas de certains gardiens de parkings dont l’honnêteté ne semble pas être leur fort : Une automobiliste, dont le véhicule est immatriculé à la wilaya de Béjaïa, s’est stationnée au niveau du parking de la cité La Cadat, à côté du siège de la SAA. En voulant s’acquitter de sa place, elle demanda au gardien le montant. Et le gardien demanda 50 DA au moment où une jeune adolescente de passage l’a informé que le prix est de 30 da, sous le regard agacé du gardien, qui a fait profil bas. Ce cas n’est sans doute qu’un petit échantillon des dizaines, voire des centaines d’automobilistes qui se font avoir, chaque jour, à cause de cette négligence.
Ramdane B.
