Situé en piémont de la colline de Bouhadj, à une douzaine de kilomètre au Sud-ouest de Tighilt Bougueni, chef-lieu communal de M’Kira, le village dit des Aït Ouakli est frontalier avec la wilaya de Boumerdès dont il n’est séparé que par un cours d’eau, souvent tari, qui sert de limite territoriale mais sans qu’il n’y est aucun point de passage. Aussi, pour rejoindre la wilaya de Boumerdès, qui n’est qu’à quelques dizaines de mètres des habitations, il faut parcourir une dizaine de kilomètres. « Au moment où l’Etat investit dans la réalisation de milliers de Kms de routes, nous ne comprenons pas pourquoi les DTP de Tizi-Ouzou et de Boumerdès ne se mettraient pas d’accord désenclaver notre village et rapprocher les deux wilayas via un pont sur l’Oued Isser», nous déclarent plusieurs citoyens du village qui y voit là un projet qui atténuerait leur désenclavement. « En ouvrant cette voie de communication, qui ne va rencontrer aucun obstacle si ce n’est, n’ayant besoin que d’un petit dalot sur la rivière. Cela ouvrira la voie à de vraies opportunités de développement à toute cette zone et offrira des emplois pour la jeunesse qui se meurt dans ce bout du monde », nous confie un jeune, obligé de parcourir quotidiennement des dizaines de kilomètres pour aller chercher du travail des les chantiers des localités avoisinantes. «Ce n’est pas un simple appel que nous tenons à lancer aux pouvoirs publics pour prendre en charge ce projet, mais un véritable SOS », dira notre interlocuteur.
Essaid Mouas