Les vingt-huit locaux commerciaux attribués, depuis près de trois ans, dans le cadre des cent locaux par commune, rentrant dans le cadre du programme du président de la République, sont presque inoccupés, faute de courant électrique. Pourtant, les bénéficiaires ont signé les contrats de location. C’est jeudi dernier, qu’une entreprise est intervenue pour faire le branchement d’environ une vingtaine de mètres de câble. Selon une source locale, même l’attribution n’a pas été réfléchie. « Comment attribuer, dans le même espace, à trois personnes d’exercer la même fonction? Par exemple : trois salons de coiffure pour dames dans un seul immeuble, alors que d’autres professions libérales ont été exclues », ajoutera la même source. En dépit de tout cela, il faudra souligner l’importance de ces locaux dans cette municipalité où des jeunes ne trouvent pas un local pour lancer leur activité. C’est pour cela que l’espoir de ceux qui n’en ont pas bénéficié repose sur le quota restant. Les élus sortants ont, à maintes reprises, déclaré que « le choix de terrain a été fait pour les soixante douze restants, mais en vain ». Dans cette municipalité semi-rurale, beaucoup d’autres services manquent encore. Ce sont surtout les fonctions libérales qui font défaut: il n’y a ni de cabinet d’avocat, ni de cabinet dentaire, ni d’agent assureur de véhicules… Les citoyens de cette commune sont contraints de se rendre jusqu’à Draa El-Mizan pour toutes ces prestations de service. Il faudra peut être songer, à l’avenir, de prévoir des quotas obligatoires pour tous ces services qui font défaut. Les jeunes Frikatis ont besoin d’emplois, c’est pourquoi il faudra réaliser ces locaux qui leur permettront de lancer de petites micro entreprises d’autant plus que certaines activités ont eu l’essor voulu, à savoir la transformation du plastique, la poterie, le couscous roulé à la main et bien d’autres métiers artisanaux.
A.O.