Les adjoints d’éducation débrayent

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Les adjoints d’éducation sont entrés en grève de deux journées, hier et aujourd’hui, pour s’ériger contre « les promesses non tenues du ministère de tutelle ». Ils prévoient, ainsi, d’organiser, aujourd’hui, un sit-in de protestation devant le siège du ministère. Ils exigent un plan de carrière pour des promotions professionnelles, sans concours ni formation, du fait que, comme le soulignera un syndicaliste, « la plupart des adjoints d’éducation sont aux portes de la retraite, donc incapables de suivre des formations à cet âge ». En outre, ils demandent leur classification à la catégorie 10, au lieu de la 7 et de la 8 actuelles. Il est vrai que ceux qui ont dépassé une dizaine d’années d’expérience, l’année dernière, ont été classés à la 8, alors que les autres sont toujours à la catégorie 7, malgré qu’ils aient dépassé aujourd’hui, les dix ans requis. « Le ministre a promis d’organiser un concours de formalité par rapport à la fonction publique pour les 23 000 adjoints d’éducation, ayant les 10 ans d’expérience, afin de les promouvoir aux postes de superviseurs de l’éducation, classés à la catégorie 10. À ce jour, rien n’a été fait », dira Laïd, ancien coordinateur syndical de cette corporation au niveau de la wilaya de Béjaïa. Et d’ajouter que la pratique du ministère de limiter le nombre de postes à une moyenne d’une dizaine par wilaya est loin de satisfaire les 23.000 postulants dans les délais. D’ailleurs, c’est cette raison qui a poussé ces derniers à boycotter les récents examens.  De leur côté les lycéens de Béjaïa ont marché hier matin, à travers les artères du chef-lieu, pour exiger l’allégement de leurs programmes scolaires.

A. Gana

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