Le wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami, accompagné d’une importante délégation, dont le maire de Béjaïa, a, dans la matinée d’hier, procédé à la pose de la première pierre du chantier de construction des 4270 logements de type LPL (logements publics participatifs). Un projet qui sera réalisé sur des terrains domaniaux situés au lieudit Ighzer Azarif, dans la commune de Oued Ghir, au profit des habitants de la ville de Béjaïa. La réalisation de ce méga projet est confiée à deux entreprises, l’une chinoise (China railway construction corporation CRCC) qui aura en charge la construction de 2000 logements dans un délai de 24 mois, et l’autre turque (Mustas indisat planlamas) en charge de 2270 logements dans un délai de 18 mois. Ces constructions qui rentrent dans cadre du plan quinquennal 2010/2014 et qui sont destinés à résorber, un tant soit peu, la crise de logements qui sévit à Bejaia, seront réalisées en bâtiments de R+5 et les logements auront une surface de 67 m2 chacun. Cette nouvelle cité qui sera donc érigée à Igher Azarif, qui se trouve à quinzaine de kilomètres de Béjaïa, sera accompagnée, indique le wali, de 59 équipements publics, entre écoles primaires, CEM, lycées, bibliothèque, salles de sports et autres. En ce qui concerne les voiries et réseau divers (VRD), le premier responsable de la wilaya déclare qu’il y a 1400 milliards, dégagés pour l’acheminement du l’eau potable, de l’électricité du gaz ainsi que pour l’assainissement. Pour ce qui est du recrutement de la main d’œuvre locale, soit quelques 2000 à 2300 emplois directs, il a indiqué qu’il a instruit les deux entreprises pour donner la priorité aux demandeurs d’emploi de la commune de Oued Ghir. En marge de la cérémonie de la pose de la première pierre pour ce projet de 42270 logements, et en réponse à une question que lui a posée le maire de Oued Ghir sur l’implantation définitive du CHU, prévue initialement dans sa commune, le wali a répondu, en martelant ses mots, que le choix de l’assiette de terrain pour le CHU n’est pas de son ressort, mais qu’il dépend du maître de l’ouvrage qui est le ministère de la Santé. Trois terrains d’assiette sont proposés à cet effet. Il y a celui de Oued Ghir, celui Djebira, dans la commune de Boukhelifa, et un autre proposé par le maire d’Amizour. Une commission de choix de terrain se déplacera d’Alger, avant la fin de ce mois en cours et se prononcera sur le terrain adéquat, en fonction de critères bien précis.
B. Mouhoub.