Quatre logements de fonction pour les employés de la station d'épuration

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C’est une bonne nouvelle pour les responsables de la station d’épuration, située au lieu-dit Barbarou. Quatre logements de fonction viennent d’être lancés juste à côté de cet important ouvrage hydraulique. En effet, selon une source proche de l’antenne locale de l’Office National d’Assainissement, ce projet est un complément pour cette station. « Les responsables importants de cette dernière doivent être sur les lieux 24/24, car ils sont appelés à intervenir à tout moment », ajoutera notre source. Actuellement, si besoin est de le rappeler que cette station est gérée par l’entreprise réalisatrice « inter entreprise » de Tlemcen. « Nous continuerons à être sur place jusqu’au mois d’août. C’est dire que nous avons assuré une année de garantie, puis elle sera entre les mains de l’ONA », nous a déclaré son chef de projet lors de notre visite guidée sur les lieux. Cette station, qui, aujourd’hui, traite les eaux usées rejetées par l’équivalent de vingt mille habitants, pourra, à l’avenir, traiter les rejets de quarante mille habitants. Il faut souligner que c’est un ouvrage des plus demandés depuis des années, aussi bien par les autorités que par les habitants de nombreux villages, à savoir ceux de Maâmar, de Tafoughalt et même de toute la commune d’Ait Yahia Moussa dont les puits d’eau jalonnent le long de la rivière longeant la RN25. Ainsi, depuis la mise en service de cette station, le problème de la population est entièrement écarté. « Elle traite plus de deux mille cinq cents mètres cubes par jour », nous a confié son responsable de processus de fonctionnement. D’autres citoyens, ceux de Tizi Gheniff, exigent, de leur côté une station similaire à l’Oued D’Hous. « C’est un oued devenu un réceptacle pour les eaux usées. Presque toute la région y rejette ses saletés. C’est aussi un danger, quand on sait que l’eau des puits, qui pourrait être contaminée, est utilisée comme eau potable au moment des pénuries et que des jardins potagers se trouvent sur les abords de cette rivière », nous a confié un membre de la coordination des villages et associations de Tizi Gheniff;              

A. O. 

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