Le chef-lieu croule sous les ordures

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En dépit des efforts consentis par les services communaux de Kadiria, pour redonner un semblant de propreté à cette ville, plusieurs quartiers sont envahis par  la saleté.

Cet état de fait engendre une certaine indignation chez la population qui ne cesse de réclamer une opération de nettoyage. En effet, les exemples ne manquent hélas pas, pour illustrer une situation proche du drame sanitaire. Au niveau de la cité des 250 logements, du quartier El Badr et du boulevard Colonel Lotfi, pour ne citer que ceux-là l’insalubrité a atteint des proportions alarmantes. En effet, les immondices et autres détritus s’entassent au grand dam des citoyens. Du côté de la cité des 250 logements, située en plein cœur de la ville, la saleté est devenue le lot quotidien des habitants. À chaque coin de rue, les détritus ménagers forment de gros tas, dans lesquelles les bestioles en tout genre prolifèrent. D’ailleurs, bon nombre de citoyens n’ont pas caché leur colère devant ce qu’ils ont qualifié d’abandon par les services de la voirie. « On souffre le martyre du fait de cette saleté qui nous entoure », nous a-t-on indiqué tout en pointant du doigt « la négligence » des éboueurs. « Les préposés au ramassage d’ordures sont défaillants. D’ailleurs, le comité du quartier a saisi le P/APC, à plusieurs reprises, dans le but de remédier à cela, mais en vain », ont-ils expliqué. À quelques encablures de là plus précisément au quartier El Badr, ce sont les mêmes scènes de dépotoir à ciel ouvert qui se forment. Cependant, un fait choquant attire l’attention, même les lieux les plus sacrés ne sont pas épargnés par cette saleté galopante. En effet, une décharge sauvage s’est formée à proximité d’une… mosquée ! Des citoyens qui s’afféraient à déloger toute cette saleté entourant ce lieu ont exprimé leur indignation : « Comment peut-on tolérer cela? C’est une honte ! ». Au sujet des « coupables » d’un pareil acte, ces habitants ont mis à l’index l’incivisme de certains citoyens, la négligence des services de l’APC et le laxisme des autorités, notamment la police de l’urbanisme et la protection de l’environnement (PUPE). Enfin, au niveau du boulevard Colonel Lotfi, à quelques 50 mètres du siège de l’APC et à un jet de pierre de celui de la daïra, des amas d’ordures s’entassent au vu et au su de tout le monde. Pis encore, initialement, cette décharge était une placette publique. En conclusion, le centre-ville de Kadiria reste désespérément sale.                          

   R. B.

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