Le DG de l’ETUB limogé et les travailleurs réintégrés

Partager

Le feuilleton de l’ETUB de Bouira a connu son épilogue, hier, avec le limogeage de son directeur M. Zouridi Ahcène. 

Ce responsable était, pour rappel, au cœur d’une crise sans précédant née au sein de cette entreprise publique de transport. La décision de mettre fin à ses fonctions a été prise par le ministre des Transports, M. Amar Ghoul, qui n’a pas du tout apprécié son mode de gestion, qualifié « d’autoritaire et archaïque » par l’inspecteur du ministère dépêché sur les lieux, au début du mois en cours, afin de tirer les choses au clair. De plus, les accusations proférées par M. Zouridi à l’encontre des employés qu’il a licenciés, se sont avérées sans fondements, rapportent des sources proches de la DTW de Bouira. Par ailleurs, le désormais ex-DG de l’ETUB de Bouira aurait, selon des sources crédibles, eu des dissensions avec l’actuel directeur des transports de Bouira. Ce dernier nous avait même confié qu’il avait suggéré à M. Zouridi de « faire preuve de souplesse » dans sa gestion, mais qu’il n’a rien voulu entendre. À propos de ces dissensions, l’ex-directeur de l’ETUB ne les a jamais démentis. D’ailleurs, il a confirmé du bout des lèvres en soulignant qu’il était « victime de déstabilisation » sans, toutefois, nommer ceux qui, selon lui, tentaient de le déstabiliser. Quoi qu’il en soit, ce limogeage est la conséquence directe de la politique « jusqu’au-boutisme » menée par l’ex-directeur. Puisque les 37 travailleurs grévistes, après s’être « rendus compte de leur erreur », selon leurs propres termes, avaient émis le souhait de réintégrer leurs postes, mais c’était trop tard. Car M. Zouridi avait décidé de « ne leur accordé aucune chance ». C’est, d’ailleurs, ce qu’il avait déclaré lors de l’entretien qu’il nous avait accordé la semaine passée. Par ailleurs, nous avons appris auprès de la direction des transports de Bouira que le ministre des Transport a décidé de réintégrer les travailleurs limogés par le directeur.  Ces travailleurs se sont bien, évidemment, réjouis de cette nouvelle. L’un d’eux nous a simplement, d’ailleurs, déclaré : « Ce n’est que justice rendue! ».      

Ramdane B.

Partager