Accosté à l’issue de la séance de travail d’hier matin, au stade OPOW, Mohamed Chalali, attaquant de la JSM Béjaïa, estime que lui et ses camarades doivent continuer à se battre pour exploiter toutes les chances de maintien de leur équipe en ligue 1. Pour cela, l’enfant de Seddouk préconise de gérer match par match, à commencer par la rencontre de ce samedi face à la JSK qu’il faudra absolument, selon lui, remporter pour retrouver la confiance.
La Dépêche de Kabylie : Dans quel état d’esprit préparez-vous cet énième match face à la JSK ?
Mohamed Chalali : Bon, je ne peux vous dire que l’ambiance est excellente, car le moral du groupe a déjà pris un sérieux coup à cause de notre situation actuelle. Mais ce n’est pas une raison pour baisser la garde ou quelque chose de ce genre car, ma foi, il reste encore 30 points en jeu. Il faut donc continuer à se battre pour les couleurs du club en se comportant comme des hommes. Ceci dit, en tant qu’enfant de la région, j’y crois encore en les chances de la JSMB de rester en ligue 1. Pour cela, cessons plutôt de trop parler pour ne rien dire en se concentrant uniquement sur le travail, afin d’honorer nos contrats envers ce club, ses dirigeants et ses supporters. Tout ce beau monde mérite, en effet, qu’on se sacrifie pour lui. Pour ce qui est de la rencontre de ce samedi face à la JSK, je vous avoue franchement qu’on s’est déjà parlé entre nous, on n’a surtout pas le droit de se louper encore chez nous si on veut continuer à espérer encore. Je crois que la motivation y est déjà chez les joueurs pour gagner. Le fait de lire aussi dans les journaux, certaines déclarations donnant ce match pour une simple formalité pour la JSK, je crois que les gens se trompent là-dessus, car, au risque de me répéter, on n’est pas encore morts.
Vous êtes pressenti aussi pour débuter la rencontre dans le onze de départ face à votre ancienne équipe. Qu’en dites vous ?
Je promets de tout faire pour réussir un match plein avec au bout, pourquoi pas, la victoire pour mon équipe actuelle. Pour ce qui est de mes retrouvailles avec la JSK, je dois plutôt vous dire qu’il ne s’agit nullement d’un match spécial pour moi si ce n’est le fait de retrouver, avec plaisir, certains joueurs que je respecte toujours. Voilà tout.
Si on revient un peu sur le parcours de votre équipe durant cette phase retour du championnat avec un bilan catastrophique de zéro point en cinq matches Quelles solutions préconisez-vous pour espérer sortir de cette situation ?
Comme je vous l’ai déclaré tout à l’heure, le championnat est loin d’être terminé et il faut se comporter comme tels pour sauver ce club en gérant match par match pour glaner le maximum de points. Pour ce qui est de nos résultats, ma foi est qu’après le stage hivernal, on s’était dit qu’il est temps de mettre un terme à cette poisse qui nous colle toujours à la peau, en renouant avec les résultats positifs. Hélas. Lors de notre premier match de la phase retour, je pense qu’on a été volé par l’arbitre ce jour-là pour revenir avec la victoire ou, au moins, avec un match nul. Ce qui nous aurait permis, peut-être, d’aborder la suite avec sérénité. Puis, on a perdu, chez nous, le match qu’il ne fallait pas perdre face au RCA et la suite vous la connaissez tous, puisque le groupe a toujours du mal à se relever. Mais seulement, il est nécessaire et même primordial pour tout un chacun de se regarder dans le miroir et se dire qu’est-ce qu’on a fait pour sauver ce club. Pour cela, soyons hommes et dignes de la confiance de ses dirigeants pour le tirer vers le haut.
Un autre message peut-être à vos supporters ?
Oui, je leur demande de venir en masse, ce samedi, pour nous soutenir, tout en leur promettant de faire le maximum pour les satisfaire et leur rendre le sourire.
Propos recueillis part Bouzid Ouari