Les travailleurs de la STH protestent

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En solidarité avec leur collègue syndicaliste, Samir Ghoul, un père de famille dont le contrat de travail a été unilatéralement, résilié par l’administration, les travailleurs de la STH ( société des terminaux à hydrocarbure)  de Béjaïa ont observé lundi dernier, deux rassemblements devant le siège de l’entreprise. Ces deux sit-in ont été faits durant la pause de midi et à la sortie de fin de journée. Une lettre de soutien a été également signée par plus d’une centaine de travailleurs, ces derniers veulent forcer la direction à revoir sa copie et à reconduire le contrat de celui qui comptabilise cinq contrats successifs, avant de se voir signifier une non reconduction. Le motif invoqué par le directeur des ressources humaines de la DG, en réponse à une requête du concerné est l’inexistence d’un plan de charge en adéquation avec son profil. Recruté en qualité d’architecte, depuis avril 2010, Samir Ghoul, élu entre-temps en tant que chargé de l’organique de la section syndicale, avait voulu prendre ses devants en demandant, en mai 2012, le changement de l’intitulé de son poste pour le positionner au poste qu’il occupe. La réponse à cette demande, signée par le directeur régional centre, rassurera ce dernier en l’informant que sa demande a fait l’objet d’une étude par le service administratif et qu’une proposition au poste de cadre d’étude technique, prévu dans l’organigramme de la direction régionale, a été faite. Le concerné est convaincu que c’est son engagement syndical qui est à l’origine de son éviction, car, selon lui, ses collègues des autres directions régionales ont été reconduits. Par ailleurs, il avancera les décisions prises lors de la réunion administration –syndicat, de novembre dernier, où le partenaire social a été informé qu’aucune mesure ne sera prise à l’encontre des titulaires des CDD, lesquels seront reconduits pour une année au lieu de trois mois, du fait que la société est florissante. Contacté pour donner sa version, le directeur régional était absent et son intérimaire ne répondait pas à la secrétaire de direction qui voulait nous le faire passer. D’ailleurs, cette dernière nous informera que seul le directeur est habilité à parler à la presse.  

A. Gana

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