La direction d’Algérie Poste est, apparemment, décidée à rentabiliser au mieux ses agences et bureaux de poste de toute la wilaya. « Nous faisons en sorte à ce que toutes nos structures servent nos usagers. Toutes les infrastructures qui dépendent de notre tutelle sont prises en charge aussi bien en matière de restauration que d’équipements. Même celles fermées durant la décennie noire seront ouvertes dès qu’il sera possible », nous confiera, sous couvert d’anonymat, une source proche de ces services. Les déclarations de notre source sont effectives sur le terrain. Dans cet ordre d’idées, une décision de prendre en charge les travaux de réhabilitation du bureau postal de Boumahni, une grappe de villages de plus de dix mille habitants, est prise. « L’entreprise a été retenue et les travaux seront lancés incessamment », nous apprendra une source proche de cette opération. Selon cette dernière, c’est après les réclamations formulées par des usagers, notamment celles concernant les infiltrations d’eaux par la toiture et la dégradation de la peinture, que ces travaux sont retenus. « Certes, elle n’a été construite que durant les années 2000, mais en raison de quelques malfaçons, elle a subi quelques dégradations », signalera un habitant du village. Durant la durée des travaux, les usagers de ces services n’auront pas à aller ni à Ain Zaouïa ni ailleurs, pour les diverses prestations que leur offre ce bureau, car un endroit a déjà été prévu. « Nos usagers n’ont pas à s’inquiéter parce qu’un bureau leur sera réservé au niveau de l’annexe de la mairie du village jusqu’à la réception des travaux », nous dira notre première source. Signalons que d’autres bureaux réhabilités ne sont pas encore rouverts. On citera celui de Tizra Aissa, dans la commune d’Ait Yahia Moussa. L’autre opération de réhabilitation touchera l’agence postale de Frikat. Dans le même registre, les citoyens de nombreux villages de la daïra de Draa El-Mizan nous ont signalé à maintes reprises, le manque de facteurs pour distribuer le courrier. «Durant les années 80, il y avait des facteurs qui parcouraient tous nos villages. Une fois partis en retraite, ils ne sont plus remplacés », estimera cet habitant de Tazrout.
Amar Ouramdane