Le salon du livre prolongé d’une semaine

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La première édition du salon national du livre organisée à Bouira avait commencé le 10 février pour ne durer que jusqu’au 20 du mois, mais l’engouement du public pour la manifestation et l’intérêt qu’il a porté aux différents ouvrages proposés sur les étals de la maison de la culture Ali Zamoum a poussé les organisateurs à prolonger d’une semaine, au grand bonheur des amateurs de lecture de la région.  Il est vrai que les stands installés à la maison de la culture du chef-lieu de la wilaya étaient garnis de livres et de publications de tous styles et en différentes spécialités. Un grand nombre de maisons d’édition, venues de tous les coins du pays, ont participé au salon, à l’instar de ‘’Noun’’ d’Alger, ‘’El Amel’’ et ‘’La Pensée’’ de Tizi-Ouzou, ‘’Koutama’’ de Jijel, ‘’Thira’’ de Béjaïa, ‘’El Badissia’’ de Constantine et la maison d’édition ‘’Assirem’’ qui a été l’unique à présenter des ouvrages intégralement édités en Tamazight. Des maisons d’édition qui ont proposé des produits à moins 20% des tarifs habituels et qui ont, ainsi, permis à de nombreux citoyens d’enrichir leurs bibliothèque. Par ailleurs, ce salon national du livre ne s’est pas seulement voulu une simple exposition-vente, mais un promoteur de la lecture et de la culture du livre et des lettres, à travers des tables rondes et des conférences autours de thèmes divers et variés sur et autours du livre. Il y eut par exemple une intervention  intitulée ‘’Le rôle de l’édition dans la promotion du livre’’, animée par M. Meniche Abdelmalek, représentant de la maison d’édition Assirm de Bouira, une autre sous le thème ‘’Traduction et interprétation des langues’’, présentée par le professeur Mohamed Ghebrini, ou encore celle ayant eu pour titre ‘’L’histoire du patrimoine culturel de la région’’, animé par le professeur Karim Bouras. L’on déplore néanmoins le manque d’information et de médiatisation pour ce salon. Et c’est le bouche à oreille qui a compensé cette carence. « Pour les ventes-expositions, la ville et tous les coins de la région sont envahis d’affiches et de banderoles qui attirent plein de monde, mais pour ce salon, très peu de moyens ont été mobilisés », dira un exposant venu de la capitale. Le salon du livre a donc bénéficié d’une semaine supplémentaire, pour permettre à plus de gens d’en profiter. Il a fermé ses portes avant-hier. 

J.B

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