Le nombre de projets dénombrés en 2013 dénote une légère baisse, en comparaison avec l’exercice 2012, passant de 920 à 908, précise un le rapport des activités des années 2012 et 2013, de l’Agence nationale du développement de l’investissement, rendu public. Ce document indique que le nombre d’emplois prévus ainsi que le coût global des investissements, ont enregistré une hausse significative. Ainsi, en matière d’emplois, ils sont passés de 4171, en 2012, à 5732, en 2013, soit une hausse de 37%. En matière de coût global des investissements, il a été enregistré un chiffre de 18, 224milliards DA, en 2012, et 28, 865 milliards DA en 2013, soit une hausse de 58%. « La qualité des projets déclarés s’est améliorée sensiblement, plus particulièrement dans les deux secteurs de l’industrie et du bâtiment », indique le même document, en affirmant qu’à ce titre, le secteur de l’industrie a enregistré une augmentation de 39 projets inscrits, passant de 51, en 2012, à 90 en 2013. Cette hausse devrait générer une hausse de postes d’emplois prévus en 2013 par rapport à 2012. De plus, le secteur du bâtiment enregistre, aussi, une hausse quant au nombre d’entreprises de réalisation, passant de 100 à 123 projets, soit une hausse de 23 %. Le rapport de l’ANDI ajoute que « pour cet exercice, en plus des 908 projets déclarés, il faut ajouter quatre projets traités par le Conseil national de l’investissement (CNI) et un projet implanté dans notre wilaya, dont le siège social de l’entreprise est à Alger ». Les rédacteurs du document expliqueront que « la particularité de cet exercice est l’enregistrement de huit projets relevant du secteur public et devant générer 538 emplois, pour un investissement global de 22 milliards 786 millions DA ». Concernant l’implantation des projets par commune, le rapport de l’ANDI précisera que la répartition géographique des projets, tous secteurs confondus, est équilibrée. « Les projets inscrits, au titre de cet exercice, sont implantés dans les 62 communes de la wilaya. Le secteur industriel, en revanche, concentre ses projets dans 28 communes uniquement », lit-on dans le même document, selon lequel la répartition des investissements, par montant déclarés, fait ressortir une prédominance des projets dont les coûts sont inférieurs à 10 millions DA, avec 591 projets, soit 65%, suivi des projets dont les coûts se situent entre 10 à 200 millions DA. Par ailleurs, le guichet a enregistré quant à lui, 21 projets dont les coûts se situent entre 200 et 500 millions DA, 7 projets évalués entre 500 millions et 1 milliards de DA, et un autre de 1,35milliards DA. Dans le volet de la répartition des 908 projets inscrits, 768 sont créateurs de 1 à 9 emplois, 122 ont généré de 10 à 49 emplois et 18 de 50 à 249 emplois. Pour conclure leur rapport, les rédacteurs du document relatent que, durant cet exercice, le guichet a enregistré un nombre de projets égal aux exercices des années 2011 et 2012. Outre le nombre de projets, une amélioration a été constatée dans la qualité des investissements déclarés. Ainsi, les deux secteurs de l’industrie et du bâtiment, poursuivent-ils, enregistrent une progression significative. Quant à la part du secteur du transport, dont l’apport en termes d’emplois et de coûts des investissements reste faible, elle est en régression. « Les investissements dans le secteur du tourisme, dont les potentialités sont importantes, restent à un niveau marginal. Nous avons constaté que le taux d’annulation des projets inscrits reste relativement important », est-il ajouté dans ledit document.
Samira Bouabdellah