L’embauche au compte goutte

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Dans la commune d’Ath Mansour, les offres d’emploi sont distillées au compte-gouttes ! Les quelques fabriques et entreprises qui y investissent se comptent sur les doigts d’une main et ne peuvent pas absorber, à elles seules, le chômage galopant qui envenime la vie des jeunes de la localité. Ceux-ci se voient contraints de partir ailleurs, chercher du travail. Ceux qui sont restés effectuent quelques métiers de saisonniers, en attendant une occasion qui leur ouvrirait les portes d’un emploi stable. L’entame du grand chantier de la pénétrante Adjiba – Béjaïa a été perçue comme une bouffée d’oxygène par les jeunes chômeurs de la commune d’Ath Mansour, mais voilà que les choses se gâtent. Le chantier est à l’arrêt, pour le moment, au grand dam des jeunes. Par ailleurs, on a appris, d’une source sûre, que la station de pompage de la société des hydrocarbures Sonatrach, basée à « Béni Mansour », a dégagé cinq postes budgétaires et compte organiser des concours de recrutement. La société compte recruter, en effet, quatre techniciens d’exploitation qui doivent être titulaires de DEUA en génie mécanique. Le cinquième, quant à lui, doit être un technicien mécanicien, titulaire de DEUA en maintenance industrielle. Toutefois, au-delà de cette offre de recrutement, l’imbroglio qui tourne autour de la station de pompage de la Sonatrach, considérée comme basée dans le village de Béni Mansour dans la wilaya de Béjaïa, n’en finit pas de susciter moult interrogations, notamment à l’APC d’Ath Mansour laquelle considère que cette station basée sur ses territoires, comme un bien de sa municipalité. « Cette station est sur la terre appartenant à la commune d’Ath Mansour. Une erreur d’appellation qui s’est glissée, on ne sait comment, nous a privée de nos droits», se désole un élu.                                

Y. Samir

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