Répondant à l’appel de leur section syndicale, les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels du secteur des œuvres universitaires, ont entamé depuis hier, une grève de huit jours pour exprimer leur mécontentement «face à la sourde oreille des autorités, qui n’ont donné aucune suite favorable à nos requêtes», nous dira un représentant des travailleurs au sein de la résidence universitaire Tahar Djaout.
La décision des contestataires a été prise au terme d’une réunion extraordinaire du bureau de la fédération de la wilaya de Béjaïa du secteur de l’enseignement supérieur, affilié au SNAPAP, qui a eu lieu mercredi passé au niveau de la résidence universitaire Targa Ouzemour. «Le silence de la tutelle, quant à la prise en charge de notre plate-forme de revendications, qui date de plus de six mois, la récurrence des réclamations des ouvriers, ainsi que les promesses non tenues par la direction générale de la fonction publique», sont, nous dit-on, les principales causes qui ont poussé la fédération de la wilaya de l’enseignement supérieur à prendre, pour la énième fois, le chemin de la contestation. Les protestataires revendiquent, entre autres, «la révision à la hausse de la prime de rendement, l’intégration des contractuels et des travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels dans leur secteur de l’enseignement supérieur».
Hafid Nait Slimane