Dans cette municipalité rurale de M’kira, le nombre de foyers alimentés en gaz de ville est en deçà des espérances, aussi bien des autorités que des habitants. Le taux de pénétration dans la municipalité n’est, en effet, que de moins de 20%. Actuellement, en plus du chef-lieu, seuls les villages d’Imândène, Tahachat et Ivahrizène ont bénéficié de cette commodité. Malheureusement, même à la réalisation des projets de raccordement dans ces villages, certaines habitations ont été écartées en raison de l’absence de routes carrossables. “ Nous avons recensé 42 foyers à Imândène, 10 à Ivahrizène et autant à Tahachat», nous fera savoir un membre du collectif des habitants, qui s’affaire à des démarches auprès des responsables concernés pour remédier à cela. “ Nous avons écrit des correspondances à la DMI. On nous a répondu qu’il fallait ouvrir des accès pour les engins jusqu’aux maisons non raccordées. C’est ce que nous avons fait, mais pour le moment, on ne voit aucune entreprise sur les lieux “, dira notre interlocuteur qui nous a confié que la commune a bénéficié de 12kms linéaires pour ces branchements, mais cela restait encore insuffisant. Les habitants concernés par ce problème interpellent, encore une fois, les autorités locales à intervenir pour régler de manière sérieuse et définitive cette situation qui perdure depuis deux ans. “ Deux ans déjà sont passés, depuis que les autres villageois bénéficient de cette énergie, et rien de nouveau concernant nos habitations, à l’exception des promesses qui ne sont pas tenues“, conclura un autre habitant d’Imândène. Dans cette municipalité les plus grands villages, à savoir Taka, Tamdikt, Bouhadj et Imlikchène, ne sont pas encore pris en charge bien que des échos leur sont parvienues, disant qu’ils le seront dans le restant de la dernière année du plan quinquennal 2009-20014.
A. O.