Après une longue attente, plusieurs opérations inscrites au profit des villages ont, finalement, eu l’aval du contrôleur financier. Des avis d’appel d’offres pour entamer ces projets sont lancés. Il s’agit, notamment, de l’ouverture et l’aménagement d’une piste importante au village El Hammam vers le chef-lieu (Tighilt Bougueni), sur une distance de trois mille mètres linéaires. Ce projet est tant attendu par les habitants de ce village qui font douze kilomètres jusqu’au chef-lieu de cette commune, à laquelle elle est rattachée après le découpage administratif de 1985. Ce village enclavé entre les municipalités d’Ait Yahia Moussa et de Tizi Gheniff est longtemps resté en marge du développement. « Nous souhaitons que cette piste soit ouverte le plus rapidement possible. En tout cas, ce sera un raccourci. Actuellement, pour se rendre à Tighilt Bougueni, pour demander n’importe quel document administratif, nous sommes obligés de transiter par Draâ El-Mizan, puis par Tizi Gheniff. Au total, nous faisons une trentaine de kilomètres, car, parfois, il n’y a pas de fourgons qui assurent la ligne El Hammam-Tighilt Bougueni », nous dira cet habitant de Tamrijt, un hameau d’El Hammam. D’autres routes sont aussi prévues dans ce programme pour des réfections diverses, à l’image de Taka, d’Ighedavane, de Tighilt Bougueni et d’Ath Ali. Dans le même ordre d’idées, des dalots sont inscrits pour d’autres villages comme celui d’Ighedavane. « Ces retards accusés dans le lancement de ces opérations sont dus, notamment, à leur blocage au niveau du contrôleur financier. Maintenant, il est temps de passer à l’action », nous dira une source proche de ce dossier. Si l’aménagement de la route vers Taka est retenu, les habitants de ce village souhaitent que le glissement de terrain, survenu au lieu dit El Kahwa Bouchène, soit lui aussi pris en charge, d’autant plus qu’il menace toujours les habitations situées en contrebas. Dans cette municipalité rurale, un grand retard en matière de développement est enregistré pour diverses raisons, dont celle inhérente au manque d’entreprises réalisatrices de projets qui lui ont été accordés.
A. O.