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L’égalité des droits vaut bien une fête

La journée internationale de la femme, est-ce un rendez-vous calendaire formel ou une halte qui s’impose envers et contre tout ?  Cette année, la Journée internationale de la femme a été célébrée, hier, au Siège des Nations Unies à New York, à la veille de la 58ème session de la Commission de la condition de la femme, qui commence le 10 Mars. L’événement devait se dérouler en présence du Secrétaire général de l’ONU et de la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, entre autres dignitaires. C’est en 1975 que les Nations Unies ont commencé à commémorer la Journée internationale de la femme, le 8 mars de chaque année. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l’Assemblée générale adoptait une résolution proclamant qu’une Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale devait être célébrée par les États membres, à une date choisie, selon leurs traditions historiques et nationales.  La Journée internationale de la femme trouve son origine dans les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle, en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. Depuis lors, cette Journée a pris une nouvelle dimension mondiale pour les femmes des pays développés comme pour celles des pays en voie de développement. Le mouvement international croissant en faveur des femmes, qui a été renforcé par les quatre conférences mondiales des Nations Unies sur la femme, a contribué à faire de cette commémoration un point de ralliement pour mobiliser le soutien en faveur des droits des femmes et de la participation de ces dernières à la vie politique et économique.  La Journée internationale de la femme fournit de plus en plus l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés.  Ceci pour l’histoire de cette journée. Il n’en demeure pas moins que les droits des femmes dans notre pays ont fait une avancée remarquable. Les revendications de nos mères, femmes, sœurs et filles ont toutes été plus ou moins satisfaites. Il reste assurément des exigences en suspens, mais celle-ci finiront par aboutir, un jour ou l’autre,  parce que c’est la logique du cheminement de l’Histoire qui le réclame à hue et à dia.  Nos femmes ont été aux premières lignes du combat pour une Algérie républicaine, développée, sereine où il fait bon vivre. Elles ont été aux cotés de l’homme dans toutes les luttes contre l’obscurantisme machiste. N’est-ce pas qu’il avait raison le poète qui avait dit : « Honneur à vous femmes qui libérez les hommes ».                                    

Sadek A.H 

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