Erigée en commune lors du dernier découpage administratif de 1985, la municipalité de Frikat a réalisé plusieurs écoles primaires. Chaque village a son établissement. Des classes ont été fermées faute d’élèves. Alors que l’enseignement moyen enregistre un déficit remarquable en infrastructures. D’ailleurs, aujourd’hui, le seul collège implanté dans cette commune souffre de l’éffectif pléthorique. Selon des informations que nous avons obtenus, 1025 élèves fréquentent cet établissement si bien, que le personnel notamment de surveillance et de restauration est composé uniquement de personnes recrutées dans le cadre du filet social. De par son effectif, le CEM de Frikat est classé en deuxième place au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Certes, un autre collège de type base 4, a été inscrit pour cette localité, mais son lancement tarde à venir. A en croire certaines personnes de la région, le terrain a pourtant été choisi. “Qu’attend-on pour lancer cet établissement ?”, s’interroge les parents d’élèves. La réalisation du projet devient une urgence. Cela va désengorger d’une part le CEM existant au centre, et puis soulager les élèves qui font des kilomètres pour arriver jusqu’au chef-lieu de commune, d’autre part. Maintenant que Frikat a ses élus, il faudrait que ces derniers fassent vite pour faire démarrer les travaux de ce deuxième CEM. Comme pour toutes les autres communes (Draâ El Mizan, Aïn Zaouïa et Ath Yahia Moussa), il serait souhaitable de l’implanter dans la zone rurale, c’est-à-dire à équi-distance des grands villages (Ath Ali, Ath Boumaâza) et bien d’autres. La commune fera même l’économie du transport scolaire qui fait actuellement la navette entre les villages et le chef-lieu. Dans cette localité, il est attendu la programmation d’une annexe de lycée et d’un centre de formation professionnelle. Le déplacement jusqu’à Draâ El Mizan occasionne des dépenses supplémentaires aux parents.
Amar Ouramdane