…Amdoun N’Seddouk au rendez-vous…

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Amdoun n’Seddouk  a vibré aux chants de Na Chérifa, la grande dame de la chanson Kabyle invitée à l’occasion de la journée mondiale de la femme célébrée le samedi 08 mars par l’association Thafath qui a concocté un riche programme pour la circonstance. Il faut dire aussi que Na Chérifa a été accueillie comme une grande star en sortant de la maison d’un petit fils de Cheikh Belhaddad qui l’a hébergée, sous les coups de feu et les youyous, accompagnée par une grande foule, notamment des femmes qui chantaient en chœur sa chanson « Anzour El wali », dédié au valeureux et érudit cheikh El-wali, et ce tout le long du trajet la menant à l’école primaire Cheikh Belhaddad de Seddouk Ouadda ou elle devait animer un Ourar. Des familles venant de partout sont venues rendre un vibrant hommage à la diva et la cour de l’école n’a pas pu contenir cette marée humaine. Les seuls qui n’étaient pas au rendez-vous comme à l’accoutumée ce sont bien évidemment les autorités locales qui savent d’ailleurs s’éclipser en de pareilles occasions. Si les femmes ont occupé l’intérieur de l’établissement, les hommes sont restés dehors près des accotements occupés par les véhicules. Les chansons de Na Chérifa ont été chantées une à une lors d’un Ourar qui a duré de 14h à 17h. Il faut dire aussi qu’une autre star s’est révélée ce jour là. Il s’agit de La Khadidja qui a vraiment bercé les spectatrices en clamant des poèmes touchant différents thèmes, notamment la femme. Dans une grande salle, une exposition de produits du terroir réalisée par les femmes a attiré beaucoup de visiteuses. A la ville de Seddouk, la maison de jeunes a aussi peaufiné un  programme à l’occasion de cette journée. La grande salle réservée à l’exposition a été remplie par une dizaine de femmes qui ont exposé des gâteaux modernes et traditionnels, des habits actuels et anciens, des motifs dessinés sous verre, etc. Le tout a été couronné par un défilé de mode qui a eu lieu dans l’après midi. On peut dire qu’à Seddouk la gent féminine a été honorée comme il se doit.

L.Beddar

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