Les arrêts de fourgons et de minibus dans la commune de M’Chedallah manquent en aménagement et en commodités les plus élémentaires. C’est le cas, entre autres, de l’arrêt des fourgons, qui desservent la ligne M’Chedallah-Saharidj, sis à proximité de l’antenne administrative de la DTP de Bouira. En effet, cet arrêt n’est qu’un terrain vague et raboteux, où des centaines d’usagers y transitent, en faisant le poireau tout en étant exposés aux aléas de la nature. Lorsqu’il pleut, les voyageurs courent dans tous les sens pour s’abriter sous un préau ou sous les arcades des commerces avoisinant, car il n’y a aucun abribus dans cet arrêt. Lorsque le soleil tape avec ses rayons, en été c’est les mimosas de l’antenne de la DTP qui servent de « refuge » aux usagers, lesquels s’abritent sous les branchages ombrageux. Les bancs brillent par leur absence. Les voyageurs, comme nous l’avons constaté s’assoient sur les bordures de la chaussée ou carrément sur les galets! Quant aux voyageurs venus en famille, c’est le calvaire. Car pour rester loin des regards indiscrets de quelques énergumènes, qui dérangent les familles, celles-ci se « réfugient » sur l’esplanade de la DTP, loin du regard des curieux. « C’est vraiment dure de voyager en famille ! On ne trouve pas où s’abriter et être tranquille dans un coin avec sa famille », nous dira un jeune père de famille, rencontré sur les lieux. Les toilettes n’existent guère dans cet arrêt, de même que pour l’eau potable. Quant à l’aire de stationnement, celle-ci se transforme en véritable bourbier à la tombée de la pluie, où la circulation devient difficile à cause de la fange.
Y. Samir