Tombera, ne tombera pas ? Telle était la question que tout le monde se posait, en passant par la route d’Alger au niveau du quartier dit « L’abattoir », au lancement des travaux de réalisation du projet de logements, à proximité du siège aménagé spécialement pour recevoir la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) voilà maintenant plus d’une dizaine d’années. En effet, des travaux de terrassement avaient été effectués juste au début de l’hiver, à quelques mètres à peine des fondations dudit siège, et les premières pluies diluviennes ont facilement mis à découvert. Aussi, pour éviter une catastrophe annoncée, l’entrepreneur a décidé de placer une bâche en plastique pour permettre à l’eau de s’écouler, mais l’érosion a continué jusqu’à cette nuit du vendredi à samedi derniers, où ont été enregistrées de grandes précipitations dans la localité pour voir s’écrouler une bonne partie de ce grand mur, dont cinq à six piliers se sont retrouvés dans le vide depuis plusieurs semaines. « Bien évidement, l’écroulement de ce mur était prévisible, depuis le début des travaux, d’autant plus qu’ils avaient été lancés au début de l’hiver, donc il fallait s’y attendre !», nous confient les riverains. Par ailleurs, comme beaucoup d’autres structures aménagées ou réalisées pour recevoir les éléments des corps de sécurité à l’exemple de celle d’Ain Zaouïa ou d’Ait Yahia Moussa, dans la daïra de Draa El Mizan, ces dernières n’ont, jusqu’à ce jour, fait l’objet d’aucune mesure d’ouverture ou de réception.
E. M.
