Ouadhias : L’agence BADR dépassée

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Les clients de l’agence locale de la banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) de Ouadhias se plaignent de l’état de leur agence, à l’intérieur comme à l’extérieur. 

Pour eux, cette agence n’offre pas de bonnes conditions d’accueil, ni même un minimum de commodités. En effet, les usagers sont contraints d’attendre des heures à l’extérieur, hiver  comme été avec tous les aléas du climat, et cela, faute d’espace à l’intérieur de la structure. « Nous sommes exposés, à chaque fois, aux multiples désagréments et aux aléas du climat, car forcés d’attendre et de faire la queue en dehors de l’enceinte», déplore un usager qui ajoute : « Pour retirer son argent, il faut s’armer de beaucoup de patience avant d’arriver au guichet! Des personnes âgées et des femmes malades font de la chaîne des heures et des heures ». Lui emboîtant le pas, un septuagénaire ajoute: « C’est indigne d’un établissement bancaire. L’insécurité règne en maîtresse les lieux, des femmes et des jeunes filles subissent des provocations devant l’établissement. Si cela perdure, je vais carrément changer d’agence et de banque et aller là où la sécurité et le confort est assuré». A l’intérieur, le personnel travaille sous une grande pression dans des bureaux exigus. La salle d’attente, quant à elle, ne permet, ni au personnel de travailler dans des conditions adéquates, ni aux clients de se sentir à l’aise. « Voila notre sort, nous subissons le supplice même à l’intérieur de l’agence. Même le personnel en souffre avec tout le stress qu’il subit ». Tonne un client de l’agence, qui a cédé sa place à une femme âgée. « Il n’y a même pas de chaise pour s’asseoir et attendre son tour », souligne-t-il. Il est à rappeler qu’une source proche de cette institution nous avait fait part qu’un nouveau local, plus spacieux, aurait été acquis à la cité Zedma, au même titre que l’agence de la Sonelgaz. Mais, depuis, rien il n’y a pas eu de suite. Les responsables concernés doivent se pencher sur le cas de cette agence de la BADR et sur son personnel qui endure un calvaire au quotidien.

A.G.

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