Un cœur à prendre ou la fille aux 1001 prétendants

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La journée mondiale de la femme a été l’occasion pour l’association culturelle ‘’Rahmani Slimane’’ d’Aokas, d’inviter le romancier Tarik Djerroud qui traite beaucoup de la condition féminine dans ses œuvres. 

Il a présenté au niveau du centre culturel de la localité son dernier roman intitulé ‘’Un cœur à prendre’’.  Un drame social, tiré de faits réels,  abordant, une fois de plus, certaines situations vécues par la femme dans la société. Tarik Djerroud entamera son allocution en se présentant à l’assistance, venue nombreuse, en précisant qu’il est né à Smaoun. Il passera ensuite en revue ses précédentes, à commencer par le premier ‘’Sang de mars’’, édité en 2009. Celui-ci raconte l’histoire d’une relation entre un jeune algérien et un militaire français qui avait commencé bien avant la guerre de libération pour se terminer, en France, plusieurs années après l’indépendance. Le jeune, devenu adulte, découvrira que le Français qui l’avait pris sous son aile était son père biologique après qu’il a violé sa mère, lors de son service militaire en Algérie. Le romancier dira que c’est là un sujet tabou que des femmes algériennes ont depuis longtemps essayé de mettre sur la place publique mais que les autorités n’ont cessé de rejeter. Ce premier livre a d’ailleurs valu à l’auteur le 1er prix des olympiades littéraires de Béjaïa, organisées la même année de sa sortie. Et c’est ce succès qui a incité l’écrivain à produire un deuxième essai intitulé ‘’J’ai oublié de t’aimer’’, qui traite, également, de la vie de la femme. Il y est question d’une rupture brutale entre deux amoureux, car la femme était atteinte du sida. ‘’Au nom de Zizou’’ est le 3e roman de Tarik Djerroud. Il y décrit l’admiration que voue un jeune garçon au joueur Zinedine Zidane et sa déception après le fameux coup de tête qu’il avait donné à Materazzi. L’orateur dira avoir voulu, à travers ce roman, s’attaquer à la violence dans les stades et, par delà dans les familles où beaucoup de femmes subissent les pires traitements.  Le romancier parlera d’un autre roman ‘’Hold-up à la Casbah’’ qui est, dira-t-il, relié à ‘’Sang de mars’’ car il traite de l’histoire algéro-française,  mais plus exactement de l’avant 1830. 

A. Gana  

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