La subdivision des travaux publics fermée

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Leurs salaires n’étant pas versés depuis trois mois, et n’ayant reçu aucune réponse à leurs nombreuses requêtes adressées à la direction des travaux publics, les équipes d’entretien des chemins de wilaya ont entamé depuis mardi dernier, une grève illimitée, après avoir fermé le siège de leur subdivision. Les grévistes posent, comme préalable et seule condition à la reprise du travail, le versement de leurs arriérés de salaires et la venue du directeur de wilaya, qu’ils accusent d’afficher du mépris à leur égard en ne répondant pas à leurs doléances. Les protestataires ont également élaboré une plate-forme de revendications socioprofessionnelles comportant 07 points. La motion, avalisée  par la section syndicale locale affiliée à l’UGTA, a été remise aux autorités locales.   Soulignons, par ailleurs, que cette grève dans l’un des secteurs les plus névralgiques, intervient dans un conteste particulier, du fait des violentes perturbations climatiques qui ont provoqué d’importants dégâts sur l’ensemble des infrastructures routières de la région. Dégâts nécessitant la mobilisation de toutes les équipes d’entretien de ce service, voir même un renforcement en moyens humains et matériels. Du coup, le prolongement de cette grève, survenue au mauvais moment, générera une paralysie partielle de la circulation et du trafic routier. Cette grève illimitée risque aussi d’avoir des retombées assez sérieuses, notamment au niveau des villages de haute montagne, où sont enregistrés des glissements de terrains, des éboulements et des chutes de rochers, à l’origine de diverses avaries, ce qui appelle à une mobilisation continue des équipes des travaux publics sur le terrain. 

Oulaid Soualah  

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