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«Beaucoup reste à faire»

La deuxième séance des travaux de la première session ordinaire de l’année 2014 de l’APW, tenue hier, a été entièrement consacrée aux interventions et aux questionnements des élus. Ainsi, et durant plus de 4 heures, les représentants de la population, qui se sont succédés au micro, sont revenus sur plusieurs sujets ayant trait au développement dans la wilaya, mais aussi aux préoccupations citoyennes. Le dossier du logement, un des points inscrits à l’ordre du jour de la session, a accaparé toute l’attention des élus. L’un d’eux a expliqué que le nombre de logements non lancés (10 794 au total) reste très important et a demandé clairement un échéancier de lancement de ce programme. Un autre élu a relevé le cas d’un programme LSP, toujours en souffrance, à savoir celui des 200 unités implantés à Errich. Pour cet élu, cette situation est inadmissible et les pouvoirs publics doivent intervenir pour mettre fin au calvaire des souscripteurs. Bon nombre d’élus ont noté que beaucoup de citoyens rencontrent des difficultés administratives qui ne leur facilitent pas la tâche et, en certains cas, ne leur permettant pas l’accès au logement. Des contraintes ayant particulièrement trait aux actes de propriétés, au permis de construire et en rapport avec le fichier national du logement. Selon certains élus, beaucoup de citoyens rencontrent des difficultés quand il s’agit de construire en surélévation. Et ceci malgré que la loi a été revue. D’où, selon eux, la nécessité de clarifier les choses et de simplifier les procédures. Les Haouchs, l’habitat précaire, les chalets ou encore les constructions en préfabriqué sont autant de problématiques qui sont toujours d’actualité. Pour les élus de l’APW, il reste encore du travail à faire et des efforts supplémentaires à consentir, pour en finir avec ce genre d’habitations. Toujours au sujet du logement, un élu a estimé que le nombre de logements ruraux reste insuffisant et qu’il faudrait le renforcer, ceci, d’autant plus que la demande est plus forte sur ce segment.  Le secteur des travaux publics n’a pas été en reste. En effet, la plupart des élus ont fait état de beaucoup de défaillances dans ce secteur. L’état impraticable de nombreuses routes, le manque de leur entretien, les ralentisseurs installés anarchiquement, ont été notamment, signalés par plusieurs intervenants. Pour un élu, l’exemple du chef-lieu de wilaya est édifiant. Les accès menant au quartier populaire des 1 100 logements de la ville de Bouira, qui sont dans un état de délabrement très avancé sont, d’après un élu de la circonscription de Bouira, l’illustration parfaite. Certains élus ont fait état d’un manque d’aménagement au niveau de certains quartiers à travers la wilaya. Le cas du boulevard traversant la ville d’El Esnam a été cité. Beaucoup de carences dans les secteurs des transports, de l’éducation, de la jeunesse et des sports, de la santé des ressources en eau, ont été relevés par les élus de l’APW. Ces derniers ont souhaité plus d’implication de la part des pouvoirs publics aux fins de combler toutes les insuffisances signalées çà et là et ce, pour améliorer le quotidien des populations.  A noter qu’au moment où nous écrivons cet article, les travaux de cette première session se poursuivaient toujours.

D. M.

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