Le projet d’un forage à Achadhoukh enfin lancé

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Bonne nouvelle pour la population de Raffour, première importante agglomération de la commune de M’Chedallah. Nous apprenons auprès du P/APC, M. Allouche Mohamed, que le projet d’un second forage pour renforcer le débit de l’eau potable, au profit des 12 000 habitants de la ville de Raffour, vient, enfin, d’être lancé au lieudit Achadhoukh, à proximité d’Assif N’Sahel. Ce projet d’une importance capitale pour cette localité dont le collectif de représentants ne cesse de réclamer depuis 2010, vient d’être lancé après pas moins de six avis d’appel d’offres infructueux et sur intervention du nouveau wali qui ordonna de passer à l’étape suivante dans ce cas de figure qui est le gré à gré pour mettre un terme au calvaire du Aarch Iwakouren qui souffre le martyre, notamment durant les saisons chaudes. Rappelons que cette importante agglomération est alimentée jusque-là par deux réseaux d’AEP : Le premier à partir du forage E52 d’Oughazi et le second à partir du captage d’El Ainser Avarkane (source noire) d’Imesdhourar, dans la commune de Saharidj. Deux réseaux sur lequel surviennent de fréquentes avaries qui conduisent à des mélanges avec les eaux usées à cause de la vétusté des deux ouvrages qui ont, faut-il le souligner, bénéficié d’opération de rénovation.  Le maire nous apprendra également que ce nouveau projet de forage a bénéficié d’une enveloppe financière de pas moins d’un milliard de centimes, et les travaux sont confiés à une entreprise spécialisée « FOREMYD » domiciliée à Alger. Voilà qui va sans aucun doute mettre fin à la contrainte majeure de l’eau potable à Raffour et étouffer du coup les mouvements sporadiques, le plus souvent houleux, de protestation de la population dont les plus nantis ont cessé depuis plusieurs années, de boire l’eau distribuée jusque-là dans les robinets et consomment de l’eau minérale, alors que ceux véhiculés vont puiser de l’eau à partir des fontaines aménagées en haute montagne à Saharidj, quant aux démunis qui constituent le gros de la population, ils se voient contraints de consommer cette eau impropre et s’exposent ainsi aux risques de l’MTH à longueur de l’année.

Oulaid Soualah 

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