Le bureau de poste des Aghribs, qui propose plusieurs services à ses usagers, peine à assurer la régularité des retraits d’argent par chèques ou le payement de factures d’électricité ou de téléphonie. Si pour le deuxième service cité l’absence d’une imprimante serait la cause, pour le premier, c’est-à-dire le retrait d’argent, les citoyens vivent selon les sautes d’humeur de l’ordinateur dont la connexion est souvent perturbée, pourtant appartenant à un organisme public capable de venir à bout d’une simple connexion pour peu qu’il y ait une bonne volonté de le faire. D’ailleurs, la population a pris l’habitude de se déplacer sur Fréha ou Azazga en cas de besoin. Les préposés aux guichets se retrouvent dépassés à leur tour par les événements et souvent ils restent en expectative sans pouvoir faire grand chose. Dans le cas où les payements ne sont pas suspendus, il faut toujours attendre 10 minutes entre deux chèques pour une éventuelle validation. Il faut dire qu’en plus de cette connexion d’un autre âge, même le bureau de poste est d’un autre âge. Sa structure qui n’a pour surface que 8m2, entre salle d’attente et guichet, ne répond guère aux normes.
D. Ferhat