Les habitants de la cité Ahmed Ben Gharabi, dite 120 logements, du centre-ville de Aïn Bessem, continuent à se plaindre de l’éclairage public défaillant qui caractérise leur espace vital et qui s’ajoute à leur sentiment d’insécurité. L’absence de cette commodité favorise les risques d’agressions et de vols, mettant ainsi en danger la vie des locataires de ladite cité. « Les lampadaires existent, mais les lampes sont cassées et ne fonctionnent pas ! En dépit de plusieurs correspondances adressées aux autorités locales, nous continuons à vivre dans l’obscurité à tel point que les personnes âgées s’interdisent de passer d’une ruelle à une autre, de peur d’un accident et les familles ne laissent plus sortir leurs enfants le soir, pour leur éviter toute mauvaise rencontre dans l’obscurité », nous dira un riverain, père de famille. Selon quelques voisins rencontrés sur place, ces coupures se produisent, semble-t-il, tous les deux mois et une réclamation a été déposée au mois de janvier dernier auprès des services concernés, mais le problème persiste toujours. « Ces défaillances de l’éclairage public contraignent les résidents de la cité à se cloîtrer dans leur domicile. Les résidents du quartier préfèrent rester chez eux, de peur d’être cambriolés en leur absence ou d’être victime d’un accident », nous dira l’un d’eux. Et à un autre d’enchaîner : « On aime bien marcher pour se décompresser et profiter de la fraîcheur de la nuit, notamment durant la période estivale, mais malheureusement, les ruelles sont totalement plongées dans le noir. Ce qui représente un risque imminent que de s’y aventurer ! ». Autre problème accentuant cette situation et incommodant davantage les riverains, ce sont les travaux de construction de certains voisins. Ces derniers bloquent généralement les routes et ruelles du quartier par leurs matériaux de constructions, ce qui représente un autre danger pour les habitants qui y passent durant la nuit. Les obstacles constitués par les matériaux de construction et les excavations, qui y sont réalisés, demeurent un autre danger pour les passants.
O. K.