Le chef-lieu se dégrade

Partager

à Larbâa Nath Irathen, les réclamations et l’exaspération sont devenus le quotidien des citoyens. Les citoyens de plusieurs quartiers et cités de la localité souffrent de divers manques et la lourdeur de l’administration et des responsables locaux n’est pas faite pour arranger les choses. Sur l’avenue Abane Ramdane, habitants et commerçants, de même que les passants, n’arrêtent pas de se plaindre de l’image hideuse qu’offre les lieux, où s’entassent des détritus et des ordures jetées ça et là et où des odeurs nauséabondes empestent l’atmosphère. Un citoyen quinquagénaire habitant la cité des 24 logements, nous dira : « C’est une honte ! Chaque jour, nous nettoyons et désinfectons les lieux, nous n’arrêtons pas d’enlever les ordures quoi sont jetées devant nos portes, mais en vain, nous en retrouvons le lendemain d’autres. Même nos cages d’escalier sont devenues des toilettes publiques. Les ivrognes, fuient leurs quartiers pour venir prendre leur cuite ici même, et ne se gênent pas de faire leurs besoins pressants sur les lieux sans se soucier des désagréments qu’ils engendrent aux résidents. C’est devenu invivable. Nous avons fait appel aux autorités compétentes, mais il n’y a pas eu de suite ». Effectivement, plusieurs quartiers du chef-lieu souffrent du même problème devenant des dépotoirs à ciel ouvert. Et cela, au su et au vu de tout le monde, et personne n’ose bouger le petit doigt.  Pour mettre fin à ce calvaire qui commence sérieusement à peser sur l’ensemble de la population, les résidents commencent à bouger. Certaines cages d’escalier ou entrées d’immeubles ont été fermées par les locataires afin d’éviter de se disputer avec les intrus, « mais cela ne suffit pas, il faut que les autorités réagissent », dira un autre citoyen dépité. Le comportement de certains citoyens est à condamner mais le laisser-aller des autorités, qui laissent faire, l’est encore plus. Pourtant des solutions existent. La mise en place de toilettes publiques peut par exemple, apporter, en partie, une solution.

Youcef Ziad

Partager