Le débordement de l’oued Soummam, survenu samedi dernier suite aux fortes chutes de pluies qui se sont abattues sur la wilaya de Béjaïa, à l’instar des autres régions du nord et de l’est du pays, a occasionné d’énormes dégâts à une quinzaine de maisons, construites sur des terres agricoles, sises au bord de cette rivière. Ces habitations ont été complètement envahies par les eaux de l’oued Soummam en crue. Les quinze familles sinistrées, occupant ces habitations inondées, ont été évacuées par les services de l’APC de Oued Ghir, dans l’attente de leur relogement dans des logements neufs, selon une source municipale. «Nous nous sommes réunis, dimanche dernier, avec des représentants de ces familles pour trouver une solution à leur problème, qui perdure depuis des années. En effet, leurs habitations sont inondées à chaque crue de l’oued Soummam. Donc, l’APC a décidé avec l’accord des autorités concernées, d’attribuer des logements à ces quinze familles, lors de la prochaine distribution de logements sociaux réalisés dans la commune», a indiqué le maire de Oued Ghir, en l’occurrence Yacine Ramdani. A souligner qu’un programme de réalisation de 100 logements, entrant dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, est en voie d’achèvement. Ils seront distribués juste après les élections présidentielles du 17 avril prochain, a-t-on appris d’un élu municipal à l’APC de Oued Ghir. Par ailleurs, les services de ladite municipalité sont en train d’assainir la situation des locaux commerciaux réalisés dans ladite région, dans le cadre du programme des 100 locaux pour chaque commune, initié par le président de la République. «Sur les 89 locaux professionnels distribués à des jeunes chômeurs pour lancer leurs propres activités, 36 locaux sont encore non fonctionnels», a déclaré le P/APC de Oued Ghir, qui envisage de les récupérer en vue de les redistribuer à d’autres individus. Et d’ajouter : «Nous avons reçu une instruction du wali de Béjaïa pour procéder à la résiliation du contrat de tous les bénéficiaires de locaux professionnels qui ne les ont pas encore mis en service. Les locaux récupérés seront attribués aux associations ou à d’autres jeunes qui activent dans l’artisanat ou autres métiers traditionnels».
Boualem Slimani
