Encore une fois, un autre affaissement s’est produit sur la RN 68 (entre Boufhima et Tizi-Gheniff). A la sortie de ce faubourg de Draâ El-Mizan, une partie de la chaussée a glissé vers le bas. C’est un autre danger auquel sont confrontés les usagers de cet axe routier très fréquenté. Malheureusement, encore une fois, aucune signalisation n’y est placée pour indiquer ce danger. Seules deux petites pierres, qu’aurait déposées un automobiliste, signalent ce glissement, qui continue de s’élargir au passage des véhicules de gros tonnage. Comme nous l’avions rapporté dans ces mêmes colonnes, cette route nationale, en cours d’élargissement, est un danger sur un parcours de plus de six kilomètres. Certes, l’entreprise a, suite à notre article, installé des balises de fortune le long de tout le tronçon élargi, mais cela reste tout de même insuffisant, d’autant plus, qu’à certains endroits, les cratères laissés par les eucalyptus et les frênes arrachés du sol sont si profonds et si larges qu’ils ont empiété sur la chaussée elle-même. Il serait préférable d’installer des balises (rouge et blanc), visibles de nuit, pour éviter d’éventuelles chutes de véhicules dans ces trous. D’autre part, il est attendu des services concernés de replacer la signalisation routière pour indiquer les virages dangereux et le rétrécissement de la chaussée à certains endroits. Ces embûches représentent tout de même de sérieux dangers. On doit souligner que les travaux d’élargissement, initiés au niveau de la RN 68, à l’instar de ceux déjà réalisés sur le même axe entre les Issers et la wilaya de Boumerdès, du côté de Tizi-Gheniff, sont bien accueillis par les usagers. «Pour avoir une route sécurisée, il faut quelquefois supporter les désagréments que causent les travaux de réfections. Quand tout sera réceptionné en bonne et due forme, tout le monde aura gagné.». «Ce n’est pas toujours le cas.», mentionne un automobiliste, taxieur de son état, assurant la ligne entre Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff «On dépense tant d’argent quelquefois pour rien ! Il suffit de quelques mois pour que tout le tronçon se délabre. Il est à se demander si les sociétés en charge des travaux les réalisent selon les normes établies et si le contrôle d’usage, avant réception, s’effectue réellement.»
Amar Ouramdane