Le réseau routier impraticable

Partager

La commune de Seddouk accuse un retard énorme dans l’entretien des routes situées aussi bien dans les villages qu’en ville. Il lui faudrait, donc, un budget spécial pour aménager certaines routes qui frôlent l’impraticabilité à certains endroits, telle que la route du village Takaâts menant au cimetière truffée de nids-de-poule géants, où parfois il faut carrément arrêter le véhicule, passer la première et rouler doucement. Cette grande commune mérite bien de se mettre en diapason des autres communes de la daïra de Seddouk. En ville aussi un fait marquant mérite d’être signalé. Il s’agit de la route menant du rond point Imazighen vers la polyclinique et qui continue vers les villages Mikouchadhen, Takaâts et Zounina. Cette route desserve aussi trois écoles, une dizaine d’édifices publics et plusieurs cités. C’est la route la plus fréquentée par les piétons et les voitures. Il faut dire aussi qu’elle a bénéficié il y a environ une dizaine d’année, d’un projet d’aménagement qui accuse encore un retard énorme dans sa réalisation. D’ailleurs, il a fallu revoir à la hausse la pochette financière suite aux augmentations successives des prix des matériaux de construction et du bitume. Le projet a connu, donc, un début de réalisation il y a deux ans. Si les travaux concernant la réalisation des trottoirs ont été achevés, force est de constater que le bitume n’est toujours pas étalé sur une chaussée dégradée frôlant l’impraticabilité. L’endroit le plus touché est le petit tronçon allant du rond point Imazighen au stade communal où il est difficile de compter le nombre de nids-de-poule géants qu’il renferme. Au moment des pluies, le passage devient infernal pour les automobilistes qui passent sur des tranchées pleines d’eau constatant avec un pincement au cœur les roues qui tombent à chaque fois dans les trous et pour les piétons aussi quand un chauffard passe en vitesse et les roues de son véhicule éjectent une eaux sales qui éclabousse leurs vêtements. Il y a vraiment urgence à réparer cette route dans les meilleurs délais possible. Si l’on s’en tient à cela, la placette située à la lisière de cette route, où les autos écoles apprennent aux candidats à conduire subi le même sort. Un projet lui a été destiné il y a deux ans pour l’aménagement de la surface en bitume. Mais l’entreprise a étalé du TVO il y a environ une année, laissant une aire cabossée et l’étalage du bitume qui ne suit toujours pas. « Nous trouvons du mal à faire notre travail d’apprentissage à nos élèves avec une surface caillouteuse », s’insurge un gérant d’auto-école. N’est-il pas du devoir des autorités locales de faire pression sur les entreprises réalisant ces projets pour qu’elles reprennent sans plus tarder les travaux afin d’atténuer les souffrances des citoyens ? Demander un projet pour amélioration le cadre de vie des populations c’est bien, mais faire aussi un bon suivi des travaux qui doivent se faire dans les délais et les normes, c’est encore mieux.

L. Beddar

Partager