Un toit pour les mal-logés et un appoint pour les jeunes chômeurs !

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Au-delà de son importance pour les ménages désireux d’avoir un toit décent, l’aide à l’habitat rural, le Fonal, est considérée comme une bouffée d’oxygène pour les jeunes chômeurs, notamment les artisans. En effet, dans la commune d’Ath Mansour, qui a bénéficié de plus de 500 aides dans le cadre du Fonal, les habitations en cours de construction constituent une manne pour les jeunes de la localité qui arrivent à s’extirper des griffes du chômage. C’est toute une chaîne de « métiers » qu’engendre cette aide à l’habitat rural. Tous les artisans de la municipalité trouvent leur compte. La liste des métiers est longue. On y trouve des maçons, des manœuvres, des carreleurs, des peintres, des plombiers, des électriciens, des menuisiers, des ferronniers et les vendeurs et autres transporteurs des matériaux de construction. Tout ce monde contribue, chacun avec son métier et sa touche, à construire les logements ruraux dont a bénéficié la commune. Ce qui booste l’activité économique dans cette localité connue pour être l’une des plus déshéritées au niveau de la wilaya de Bouira, et réduit, un tant soit peu, le chômage endémique qui touche notamment les jeunes. Posséder un tracteur ou un camion à Ath Mansour est considéré comme une chose salutaire, en ce sens que le tissu urbain est en perpétuelle extension. A l’exemple de ce jeune père de famille, qui possède un tracteur avec lequel il transporte, chaque jour, des matériaux de construction aux différents chantiers de l’auto-construction. Il transporte la ferraille, le parpaing, le ciment, le gravier, le sable,…« Je transporte les matériaux de construction pour les particuliers qui construisent des habitations. Je ne fais que ça.

Grâce à mon tracteur, j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille», dit-il.                              

Y. S.

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