De l’Oued D’hous, jusqu’à Ighrem, en passant par les vastes fermes de Semmache, les vergers, qui longent le lit de cette rivière, subissent les dégâts que leur causent presque quotidiennement des sangliers. A la tombée de la nuit, ces bêtes investissent les lieux et détruisent tout sur leur passage. Selon les propos des agriculteurs rencontrés, « les sangliers n’épargnent rien dans les vergers. La culture maraîchère qui constitue un revenu pour la plupart d’entre-nous est aujourd’hui plus que jamais menacée par ces bêtes». Nos interlocuteurs n’ont pas caché leur inquiétude quant à la dangerosité de ce phénomène qui prend des proportions alarmantes. Il importe de rappeler que depuis la délocalisation de la décharge publique, les sangliers qui envahissent les lieux se sont rapprochés des jardins à la recherche de la nourriture. Un état de fait des plus angoissants pour les propriétaires de ces terres qui ne savent à quel sain se vouer pour mettre un terme à cette menace.
S.M.