Fermée pour travaux, au mois de juillet dernier, la maison de jeunes de la cité des 500 logements, sise au centre-ville de Sour El Ghozlane, n'a toujours pas rouvert ses portes au grand dam des jeunes, et ce, malgré la fin des travaux de réhabilitation.
Seuls les femmes de ménage et les agents de sécurité qui assurent, pour le moment, le fonctionnement de cet établissement. Les jeunes de ce quartier ne trouvent aucune autre alternative pour passer leurs temps libre. «Nous aurions souhaité qu’on nous laisse au moins le club Internet ouvert. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer. La connexion dans les cybercafés coûte très cher et nos moyens financiers ne nous permettent pas d’y rester plus d’une heure. En un mot, nous endurons le calvaire…», déplore un groupe de jeunes croisés à proximité de cette structure. A noter qu’avant sa fermeture, cette importante infrastructure était fréquentée par des centaines de jeunes, chaque jour. Ils travaillent en partenariat avec le mouvement associatif local. Elle avait ses propres activités, telles l’informatique, le dessin, le théâtre, la musique, et sa propre bibliothèque. Des écoliers y suivaient, avant sa fermeture, des formations supplémentaires, telles que l’informatique et autres activités culturelles et sportives. «Je venais de m’inscrire au groupe de peinture, mais juste après un moment la maison a été fermée. Nous avons réclamé maintes fois, sa réouverture auprès des autorités locales ainsi que des responsables de la DJS, mais en vain !», dira un jeune lycéen du même quartier. La fermeture de cet établissement a pour provoqué l’annulation de plusieurs concours et autres activités culturelles et sportives qu’entreprenaient des jeunes venant de différents villages de la commune. Les jeunes interpellent les autorités de la wilaya de Bouira, pour la réouverture de leur établissement, l’unique du genre au niveau de leur quartier.
O.K.

