l A chaque début de la saison hivernale, la population d’Assi Youcef renoue avec l’obscurité régulière qui se montre comme le compagnon idéal. Les coupures fréquentes de courant sont un menu quotidien. Et si certaines coupures sont prévues et annoncées pour cause de travaux, d’autres, celles de nuit particulièrement, sont inexpliquées et insupportables. Et quand on évoque la surcharge d’électricité, cela ne concerne aucunement les citoyens, puisque c’est la Sonelgaz qui encaisse les frais de consommation, et c’est à elle de renforcer le réseau surchargé. Il y a des citoyens qui branchent les appareils supplémentaires en hiver, à l’image des bains d’huile pour se chauffer, cela n’est pas interdit, puisqu’ils réglent leur consommation rubis sur l’ongle chaque trimestre. Ceci dit, c’est à eux de faire des économies d’énergie. N’est-ce pas un droit absolu de faire usage de ses appareils et ses machines pour son bien-être ? Outre ces mêmes appareils et tous les autres appareils ménagers qui sont exposés à la destruction, à cause des coupures fréquentes et imprévisibles ; ces dernières plongent les gens dans le noir et dans le froid, quand on sait que beaucoup de foyers se chauffent à l’aide de l’électricité. Cette situation a contraint beaucoup de commerçants particulièrement et d’autre citoyens pour leur usage domestique, à acheter des groupes électrogènes pour parer aux risques de coupures. Ceci pour dire que cette électrification qui vient de boucler ses vingt ans ce 31 octobre dernier, dans la commune d’Assi Youcef, reste à ce jour provisoire. Du provisoire qui dure et qui ne veut pas cesser.Mais jusqu’à quand cette humiliation ?
Salem Amarane
