"Les boycotteurs ont peur du verdict des urnes"

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« Différente des précédentes campagnes pour les présidentielles, l’actuelle se présente sur fond de forte effervescence de la scène politico sociale », a déclaré, hier, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, à la salle de conférences de l’hôtel Soummam de Boumerdès.

S’adressant à une assistance composée, essentiellement, de ses militants, le leader du RND a expliqué que l’enjeu actuel est  de « convaincre, non pas les citoyens qui reconnaissent le changement vers un mieux être, accompli en Algérie, durant ces dernières années, mais plutôt ceux qui assombrissent totalement la situation, comme si le pays était en ruine ». En termes plus clairs, l’orateur a fustigé ceux qui tentent de s’opposer au quatrième mandat de Bouteflika en prenant prétexte de sa maladie, alors que le président n’a point cessé ses activités de chef de l’Etat, tant sur le plan national qu’international. « Le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Abdelaziz Bouteflika, et libre à ses opposants de l’affronter sur le terrain, par leurs idées et programmes, et le dernier mot reviendra au peuple », a t-il martelé. Pourfendant encore les boycotteurs du prochain scrutin présidentiel, il dira que « faute de pouvoir présenter chacune un candidat ayant les compétences requises, ces tendances politiques, dont les idéologies sont, par essence, en totale contradiction, ont formé un bloc, sous forme de mariage contre-nature, pour tenter de stopper un processus électoral lancé depuis une vingtaine de jours ». “Les boycotteurs ont peur du verdict des urnes», a-t-il déclaré. En réponse à ceux qui claironnent que le printemps arabe tarde à se manifester chez nous, le chef de file du RND dira que « l’Algérie a réalisé son printemps il y a 60 ans ». « Durant toute cette période post- indépendance, il y a eu des transformations positives et profondes, dans les domaines économiques, sociaux et politiques que personne ne peut contester, alors que le printemps arabe, dont on parle, n’en est guère un, réellement, si l’on s’en tient aux faits actuels », a-t-il ajouté faisant allusion aux tueries quotidiennes en Libye, en Egypte et ailleurs. L’orateur rappellera, dans cette optique, les souffrances de la population,  particulièrement durant la décennie 1990. Une période d’insécurité et de terrorisme islamiste où l’Etat, lui-même, était menacé. « La paix y est pratiquement revenue, maintenant, grâce à l’engagement constant des forces de sécurité et la mise en application de la politique de réconciliation nationale », a-t-il  souligné en indiquant que « les portes de la repentance sont toujours ouvertes pour les résidus du terrorisme encore en cavale ».  De cette wilaya, où il a rappelé notamment la réussite de la gestion post-séisme et glorifié ses théologiens et écrivains, à l’exemple de Thaalibi et Rachid Mimouni, Abdelkader Bensalah a relancé son appel à voter en masse, le 17 avril prochain, en faveur de Abdelaziz Bouteflika, pour la consolidation de la paix, de la stabilité et un développement économique durable, dans le cadre de nouveaux programmes tenant compte de la conjoncture internationale.

Salim Haddou

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