Les résidents de Taklait en colère

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Encadrés par leur association socioculturelle de quartier Tadoukli, une centaine d’habitants de la cité périphérique de Taklaït à Béjaïa ont organisé hier, un rassemblement devant le siège de la daïra de Béjaïa, pour réclamer, haut et fort, l’amélioration de leur cadre de vie. Dans la même matinée, le chef de daïra a reçu dans son bureau les représentants des protestataires et leur a promis d’organiser une réunion de travail dans l’après-midi de la même journée, avec les directeurs de l’exécutif concernés par la résolution des problèmes posés. Parmi ces problèmes qui empoisonnent leur existence, les citoyens du quartier périphérique citent, d’abord, une fuite d’eau importante dans la canalisation principale, qui va de Taklaït vers Ihaddaden Oufella et Tizi. Ces fuites d’eau, soulignent-ils, sont non seulement une perte pour tout le monde, mais dégradent, aussi, continuellement les routes du quartier. « Les ouvriers des services concernés, au lieu de réparer la fuite, une bonne fois pour toutes, se contentent de colmater les brèches, et ça ne tient que quelques jours, avant que les fuites ne se déclarent encore plus importantes », indiquent les protestataires. Des fuites d’eau, il y en a partout. Même les canalisations secondaires n’y échappent pas. Les services de l’ADE ne semblent pas pressés de les réparer. Le deuxième problème signalé et qui est très important aux yeux des habitants du quartier, c’est la clôture d’un terrain retenu pour servir d’assiette au projets d’une école primaire, d’une unité de soins et d’une antenne communale. Ce terrain, insistent-ils, « s’il n’est pas clôturé dans les plus brefs délais, il risque d’être squatté par des individus qui ne s’embarrassent pas de scrupules pour occuper des sites d’autrui ». Les manifestants tiennent également à attirer l’attention la SDE sur le fait que certains citoyens du quartier construisent les murs de leurs maisons tout près des poteaux d’électricité. Ce qui représente, signalent-ils, « un danger pour le contrevenant, lui-même, et pour tous les riverains au cas où les fils électriques venaient à être endommagés ou sectionnées ». En plus de l’état désastreux des routes de leur quartier, qui demandent à être refaites, les protestataires réclament aussi le curage des oueds qui traversent leur cité et qui débordent carrément sur les routes. 

B. Mouhoub  

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