Mirina, un nom à retenir

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Mirina, un nom artistique à retenir car elle fera à coup sûr parler d’elle dans quelques temps. Cette jeune fille d’Ibadissen, dans la commune d’Ait Bouadou, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, vient de mettre sur le marché un album comprenant sept chansons, dans le style typiquement Kabyle, et faisant parfois entendre un rythme accéléré comme pour faire plaisir aux amateurs du spécial fête. Toutefois, la poésie, tellement travaillée et mélangée à la douce et chaude voix de Mirina, a donné un ensemble musical harmonieux qu’il est recommandé d’écouter et de réécouter pour déceler la splendeur de l’œuvre artistique de la jeune chanteuse. Son album comprend 7 chansons dans le genre sentimental et rythmé. La jeune artiste que nous avons rencontrée en présence de ses parents, racontera son parcours : « Toute fillette, j’étais irrésistiblement attirée par le monde de la chanson. En fredonnant quelques morceaux musicaux du terroir à la maison, mes parents et mes voisins m’ont encouragée à chanter car ils trouvaient que j’avais les qualités vocales requises pour devenir une chanteuse de talent. J’ai ensuite travaillé ma voix et participé pour la toute première fois, au gala artistique organisé en 2009, lors du festival du couscous de Frikat. Le public m’a tellement ovationnée qu’il m’a donnée des ailes pour persévérer. J’ai participé à plusieurs galas au niveau de Mechtras, Ait Imghour et dans mon village natal.  De fil en aiguille, j’ai amélioré ma voix. L’artiste et l’amie Larek Karima, de Ain Zaouïa, m’a proposé des poèmes et de la musique, ce qui a abouti au CD que je viens de mettre sur le marché avec Akhalaf Music de Maatkas. J’espère que mon œuvre plaira à mes fans et m’ouvrira grandes les portes de la scène artistique locale et nationale. Merci à tous ceux qui m’ont soutenue à travers toute la Kabylie et dans ma région des Ouadhias. Un grand merci à mon prof de musique, Hamid Koulougli, et mon esthéticienne Nanache Dhaouia, sans oublier mes parents qui n’ont, à aucun moment, cessé de croire en moi ». La chanteuse lance également un appel aux autorités du secteur de la culture pour l’inviter à participer aux galas et aux festivals qu’ils organisent pour qu’elle puisse se faire connaître davantage et surtout aiguiser son talent. Le père et la mère de Mirina disent d’une même et unique voix : « Mirina aime chanter depuis sa tendre enfance. Elle est éprise de tout ce qui a trait à la chanson. Nous l’avons accompagnée dans son parcours et encouragée à aller de l’avant, tout en respectant les règles de l’art et la dignité légendaire de la femme Kabyle ».

Hocine T

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