La population de Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, vient de pousser un grand ouf de soulagement suite à la réouverture de la salle des soins de leur localité.
En effet, depuis la fin de l’année écoulée, les citoyens et principalement les patients de cette région étaient privés de soins, durant plusieurs mois, suite à la fermeture de leur polyclinique. De ce fait, les malades été obligés de se déplacer dans les communes environnantes, à savoir Irdjen ou Tizi Rached pour les soins. Pour rappel, cette structure de santé a été fermée par les services de l’inspection du ministère de la Santé suite au manque de matériel, mais aussi pour le mauvais état de la structure elle-même, à savoir le manque d’hygiène. Ce n’est qu’après la mise en conformité de cette salle de soins, que sa mise en fonction a été autorisée. Dr. Rahem, responsable de l’EPSP de la dite localité et avec qui nous avons pris attache, nous dira : « La salle de soins a été rouverte, au début du mois de mars en cours, après son rénovation et sa mise en conformité ». Et d’ajouter : « Actuellement, le service de radiologie est fermé pour des travaux, et ce, pour une durée de 15 jours. Néanmoins, les activités se font provisoirement au niveau de la polyclinique d’Azouza, sis à 08 km environ de la localité en question. De leur côté les citoyens qui attendaient avec impatience la réouverture de cette salle de soins, se disent soulagés. Un jeune maçon venu pour une injection et croisé dans la dite salle, nous dira : « C’est un grand soulagement de voir qu’il y a une reprise du service au niveau de cette polyclinique, ce qui m’évitera de faire des déplacements ailleurs ». Et d’ajouter : « Il y avait beaucoup de désagréments après la fermeture de cette structure : Les longues attentes, les frais de déplacements, le manque des médicaments et les pertes de temps. Mais, à présent, beaucoup de choses ont été améliorées. En fin, certes des sommes d’argent ont été injectées au secteur de la santé pour la mise en place des moyens, l’amélioration des services et le désengorgement des polycliniques, mais beaucoup reste à faire, car des équipements se détériorent par manque d’assiettes et de techniciens en radiologie.
Youcef Ziad

