«Ils ont choisi de boycotter, j’ai choisi de participer»

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Pour son deuxième jour de campagne électorale, le candidat Ali Benflis a continué d’affirmer son ambition et sa détermination à accéder à la présidence de la République, en émettant les pires critiques contre les réalisations de son principal concurrent, Abdelaziz Bouteflika, lors du meeting qu’il a animé hier, dans la ville des roses, Blida. Par ailleurs, et tout en expliquant son programme électoral, il a affirmé croire à la démocratie. Il a réitéré son respect pour l’opposition. ‘‘L’opposition est un partenaire qui a droit d’accès à la télévision et le droit d’accéder au pouvoir ».  A-t-il dit  »L’opposition existe, et j’ai du respect pour les opposants qui se sont organisés à la salle Harcha. Ils ont le droit de boycotter comme ils ont le droit de revendiquer un Etat démocratique », a-t-il relevé précisant qu’il ne partage pas la même vision dans la méthodologie.  »Ils ont choisi de boycotter, j’ai choisi de participer » à l’élection du 17 avril. Dans un autre registre, et présentant son programme, Benflis a promet réduction de la durée du service national à une année. Il s’est engagé également à autoriser, en cas de son élection, la création d’un syndicat de la police nationale, estimant que  »C’est une nouvelle ouverture sur une société démocratique, et ce syndicat sera une force de proposition pour développer ce corps de sécurité ». Ali Benflis a également promis de revoir le régime des pensions des retraités s’il est élu.  »La catégorie des retraités est parmi les plus lésées, dans tous les secteurs. Je promets de les réhabiliter et de réviser leur pension afin de leur permettre d’avoir une vie digne », a-t-il affirmé précisant que «Cette révision des pensions touchera tous les secteurs administratif, éducatif, des collectivités et bien d’autres ». Concernant l’école algérienne, l’orateur n’a vraiment pas été tendre. N’ignorant pourtant pas que la wilaya de Blida et ses environs ont souffert le martyr durant la terrible décennie du terrorisme, Ali Benflis ne s’est pas privé d’enfoncer le clou en s’attaquant de manière virulente à «la situation de l’école algérienne » qu’il qualifiera de «déplorable». Ce pourquoi, face aux nombreux jeunes venus l’écouter à la salle omnisport Baaziz, il a fait la promesse que s’il venait à être élu, il ne ménagerait aucun effort pour apporter un nouveau modèle pour l’école algérienne. Le candidat s’est également engagé à améliorer les conditions matérielles et salariales des enseignants. Sur un autre chapitre, l’hôte de la ville des roses a aussi pris l’engagement de réformer le système de santé publique, en dénonçant le fait que ce sont les Algériens qui subissent chaque jour ses défaillances.

F. Z.

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