L’heure est au rattrapage des cours

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Les vacances de printemps ne sont, cette année, pas synonyme de repos pour les élèves, notamment la première semaine qui été consacrée pour le rattrapage des heures perdues lors des journées de grève nationale des enseignants. Et Tizi-Ouzou n’a pas échappé à cette règle.  La première semaine des vacances scolaires de printemps a été consacrée pour les cours de rattrapage. La plupart des établissements scolaires de la wilaya en sont concernés. C’est ce qu’a souligné le chargé de communication au niveau de la direction de l’éducation locale. Pour cette première semaine, rien ne semble avoir changé puisque le même rythme, par rapport aux jours ouvrables, est de mise. D’après lui, « les établissements ont eu à choisir la meilleure option pour pouvoir récupérer le retard enregistré lors de la grève des enseignants de février dernier». En effet, explique Mohand Tachaâbount, au lendemain de la reprise des cours, après plus de trois semaines de grève dans les différents établissements scolaires, « un conseil des classes, ayant regroupé les chefs des établissements, les enseignants, les représentants des parents d’élèves et les représentants des élèves, a permis de choisir la meilleur solution pour chaque établissement afin de récupérer les retards ». Notre interlocuteur souligne que les options possibles sont d’ « exploiter les heures libres, les samedi et mardi après-midi, ou bien travailler lors de la première semaine des vacances de printemps ». Et pour chaque solution adaptée au retard dans chacun des établissements, « un PV a été rédigé et transmis à la direction de l’éducation pour lui permettre de suivre de près ce qui ce fait pour rattraper les cours perdus », souligne notre source.  Ainsi, la plupart des établissements ont ouvert leurs portes aux élèves, lors de cette première semaine de vacances. Pour le reste des établissements, les samedi et les mardi après-midi, étaient suffisants pour récupérer le retard. Car, comme a tenu à le souligner le chargé de communication à la direction de l’éducation, « certains établissements n’ont adhéré qu’à quelque jours seulement de la grève et non pas aux trois semaines ». Ce qui le fera insister que « la nécessité des conseils des classes organisés après la reprise, qui a permis de cerner le besoin de chaque établissement en terme d’heures supplémentaires ». Ce qui est sûr, c’est que pour la direction de l’éducation « les retards sont maîtrisés ». D’autant plus, comme affirme M. Tachaâbount, « des inspecteurs accompagnent, de près, le travail de rattrapage, contrôlent et accompagnent les enseignants ainsi que le programme dispensé comme instruit par la tutelle ». Notre interlocuteur affirme qu’une petite minorité d’écoles n’ont enregistré aucun retard, pour n’avoir pas participé au mouvement de grève. Mais n’empêche qu’elles ont également ouvert leurs portes, non pas pour les rattrapages, mais pour permettre aux élèves de se retrouver entre eux ou avec leurs enseignants. Il cite, d’ailleurs, l’exemple du CEM Mouloud Feraoun, au chef-lieu de la wilaya, et le lycée de Beni Zmenzer.  Il est à rappeler qu’en février dernier, un mouvement de grève de plus de trois semaines avait ébranlé le secteur de l’éducation. Une action à laquelle avait appelé Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), rejointe par d’autres syndicats, dont le Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest). Une grève dont les conséquences continuent d’être ressenties par les élèves.                              

T. Ch.

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